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  • forteresse à KUELAP

    5 6 NOVEMBRE 2021

    Je pense encore continuer sur CAJAMARCA, qui m’impose de re passer par la côte, voir où passer un peu plus de temps, et rentrer en France légèrement plus tôt. Mais la rencontre de français installés ici, m’a fait retourner sur ma première idée de rentrer par l’Amazonie à TARAPOTOS et descendre par la Cordillère sur LIMA.

    KUELAP est tout proche de CHAACHAPOYA, je repère un enfin joli hôtel au village de NUEVO TINGO, le plus proche du site. Confirmation, top, elle est en terre, neuve, enduit couleur, jolies menuiseries. Evidament le propriétaire est français, d’autres on fait la même chose au bout de la rue (en fait c’est l’inverse). Le gestionnaire est péruvien et parle un peu français. J’adore la maison, en plus j’y suis le seul client.

    Vu l’heure, j’irais le site le lendemain. On m’explique qu’il y a un téléphérique pour monter directement à la cime de la montagne. En fait il y a un grand bâtiment qui sers de billetterie, de là on nous emmène en bus en 10min à la station tu téléphérique.

    Je vais plutôt voir le site de MACRO, des murs de terrasses arrondi pré incas. Il faut redescendre dans les gorges, s’arrêter à une espèces de cabane et sonner la cloche. Le proprio de la maison de l’autre côté de la rivière, viens vous faire traverser dans une nacelle sur câble. 1km à pied, les murailles sont hautes et les derniers rangs de cailloux font des frises.

    En fin d’aprem, je me dis que prendre un chocolat chaud à l’autre hôtel français serait la bonne option. Je suis très bien reçu par Maud, son mari est du Pérou, ils ont vécu en France du côté de Sauve ! Ils sont là depuis 7-8 ans, ils ont construit cet hôtel pile avant le chantier de de téléphérique et ont reçu le personnel de chantier de POMA. Bien le lancement. Je prend rdv pour y manger le lendemain soir. On y préparera la suite de mon circuit ! Elle me confirme que continuer sur TARAPOTOS et descendre vers le sud est possible, sur une vraie route. Le top.

    J’ai pris mon billet retour, il me reste pile deux semaines pour profiter d’une redescente cool.

    Ce village est tout récent, construit pour le tourisme de Kuelap. Il est le plus vieux et le plus grand du pays. Il est censé concurrencer un jour Machu Pichu et son Agua Caliente, avec déjà le téléphérique.

    Il n’est pas vraiment beau, en plus un camion publicitaire annonce avec haut parleurs et discours répétitifs, dès 6h du mat ce dimanche matin !!!

    Photo : habitude péruvienne de larder les grandes affiches officielles, afin de moins prendre le vent. Le résultat est désastreux à mon goût …

    KUELAP

    Le téléphérique nous fait traverser un beau canyon, on entend les grillons en survolant ensuite la forêt.

    Le site est à la cime d’une de ces gigantesques montagnes et on a une vue démente à 360! Les murailles sont construites en pierres biensur, elle font jusqu’à 20m de haut, et à l’intérieur il l’y a les vestiges de dizaines de maisonnettes rondes et quelques monuments.

    Je passe du temps à enregistrer le son de centaines de grenouilles, disséminées, qui font une belle signature sonore immersive. Je trouve encore quelques situations pour la reine des plastiques.

    Second tour de manège…

    LEYMEBAMBA

    L’après midi, je me décide à aller au musée de LEYMEBAMBA, autour de vestiges archéologiques, spécialement des momies retrouvées intactes. Un peu macabre.

    C’est un village pauvre mais avec peu de constructions modernes, donc toutes en abobe et avec une architecture un peu typique. Idem dans les gorges pour y aller, je scrute pour en voir de belles.

    Ce samedi soir, le terrain vaguement de foot est très vivant, plein de jeunesse.

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  • CHICLAYO pas beau

    1 2 3 NOVEMBRE 2021

    Je profite d’un très long arrêt forcé pour écrire ce post à Predro Ruiz Galo. Il y a une manifestation pour construire un hôpital, on est bien bloqués et pourtant il ne me restais qu’une heure de route.

    PIMENTEL

    Un long trajet ennuyeux, mais j’arrive assez tôt pour aller sur PIMENTEL, la ville de bord de mer proche de CHICLAYO. C’est quand même plus sympa une vue mer qu’être en plein centre ville !

    Ce pourrait être un Palavas d’après la fin du monde. Architecture pourrie, route défoncées ou pistes explosées en centre ville. Pourtant ils ont une promenade en béton toute neuve.

    Nous sommes un samedi de gros week-end, il y a du monde. Je commence à chercher un hôtel. Dur à trouver, et le peu qu’il y a est complet et en plus d’une autre époque. Raz le bol, de tout façons c’est pas terrible. Direction la ville.

    On me dit qu’il ne faut pas roule bi in Nlr la nuit, mais à force, je n’ai pas le choix. Sélection rapide de l’hôtel sur le Gps. Je visite un second un peu mieux, hop ! Il m’indique un parking surveillé. Ce fût un peu lourd mais efficace.

    CHICLAYO

    Petit tour de ville pour trouver un resto. C’est plutôt vivant ici.

    Le lendemain, lundi 2, férié, je décide de ne pas bouger, pour entre autre pouvoir écrire mes articles en retard. Visite le matin du marché central, et là je m’éclate, photos de gens, grosse animation. Après midi travail donc sur ce blog. Exploration d’autres rues en fin d’après-midi, pour voir un étonnant jardin public rempli de statues neo classiques, ce qui me surprendra le plus seront les stands de coloriage. Tout autour, on peut enfin trouver quelques bars ou restos modernes, noter une concentration de café lab, pour boire du très bon café. Sinonle centre ville n’a aucun intérêt architectural.

    De bon matin, sur la place centrale, pendant mon petit déjeuner, à la fois fascinant et inquiétant : un escadron militaire fais son jogging autour de la place en chantant. Ils ont des t-shirt flockés, en fait c’est une école paramilitaires.

    photos : jamais vu autant de stands de ruban, et autant fournis. Stands de cocktails de fruits tout prêts, présentations appétissantes. Efilochés de poissons séchés. Ici, les décors des tuktuk sont inspirés marques de fringues de sport.

    Musée
    Le lendemain direction l’Amazonie, mais d’abord, visite du Musée des tombes royales. En effet, à proximité, on peu voir les vestiges de la civilisation pré-inca de Sipan : d’énormes pyramides faites en briques de terre, aujourd’hui des collines erodées. Ils y ont retrouvé des tombes avec leurs trésors. Ce musée moderne expose des collections d’objets en or, des colliers reconstitués et de la céramique tout à fait extraordinaires. Ça nous change du design inca. Je recommande.

    Ensuite route pour Chachapoya, le décor change et la température monte à 30-32…mais je fais une pause au Agua Grande, une grosse ville de bord de route. Il me reste 2à3h de route pour arriver, on suis les gorges entre les montagnes viens vertes, il y a des rizières dans les vallées, tout roule, le ciel est bleu.

    Jusqu’au premier arrêt d’une heure ou deux, je n’ai pas d’info sur les manifestants. Ça se libère mais pour être rebloqué en plein centre ville à deux pas de ma bifurcation, planté ici depuis 10 ou 11h du mat, pas mieux à 17h. Les autres sont patients, je n’ai aucune idée de l’avancement, je dirais même que ça recule car ils ont ajouté des cailloux au milieu de ce croisement où il y a le piquet.

    19h00 rien de plus, il fait nuit. Bizzarement cette petite ville est bien fournie en ’hospedaje’, des hôtels petits budget. Première visite pas terrible, seconde un peu mieux, pour 6euros ça ira, je suis à 50m de la voiture.. Les restos ont fait le plein.

    22h00 sur une proposition de la police, ils votent entre autre l’ouverture pendant 1h, les chauffeurs s’emballent mais il ne se passe rien. Les voies étaient libres pour évacuer maintenant tout est bloqué, il faudra plus d’une heure pour démêler maintenant. J’espère passer ma voiture de l’autre côté. Et par dessus je n’arrive pas à arrêter l’alarme.

    22h45 un groupe de chauffeur viens à l’affront, la police d’émeute viens tout de même protéger les manifestants, mais une brèche s’ouvre pour faire passer les voitures et camions. Des lacrymogènes sont tout de même lancés car la population s’échauffe, cette fois la police protège les camions qui se faufilent. Ça paraît bouchonner à nouveau après le croisement : blocages plus haut ou encombrements ?

    minuit : il y a un bon moment que ça n’avance plus, les camions ont fini pas arrêter les moteurs. Je pensais déplacer la voiture de l’autre côté – on vera demain car l’agitation continue. Seul mon côté est a pu avancer un peu, personne n’est passé dans la rue dans l’autre sens.

    00h08 justement la voie d’en face démarre. Je me décide à tout de même déplacer la voiture de l’autre côté du du barrage. Bien m’en a pris, le blocage a recommencé, la nuit n’a jamais du être aussi calme dans cette ville : zero circulation, idem ce matin, la rue est a nouveau pleine de camions.

    6h00 ça circule relativement. Je retrouve ma voiture déposée au pied d’un autre hôtel, de « l’autre côté « ….

    Lectures : ”l’inutile beauté” de Guy de Maupassant, nouvelles généralement féministes. ’Les illusions perdues” de Balzac, traité de manipulations du journalisme, de la littérature, de la politique, de la finance – décourageant mais super.

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