25 septembre 2023
La route est longue, parfois cahotique, on monte en altitude. Je remarque que dans la vallée, la totalité des bords de route sont habités : une maison, un terrain. De tous les styles, certaines me plaisent bien. Le style georgien devrait être adopté partout : un étage avec terrasse couverte tout le tour de la maison.
Traversée de Zugdidi : coiffeur et pâtisserie. Dans mes recherches, je trouve un boulanger traditionnel : le pain est collé sur la paroi du four en terre cuite (feu a gaz).
Dans la montée, on commence à voir des beaux décors de montagne. Pause dans un petit restaurant de bord de route avec vue sur un lac. Test du Katchapouri, un type de pizza bien chargé en fromage. Très bon, trop riche. J’en mange la moitié à 3 mecs d’à côté qui prennent une bière, ils n’ont pas l’air très séduit. En fait je les double plus tard, ils sont à vélo, bravo, je pense que le total fait plus que le Ventoux.
J’arrive à Mestia, intégration de ma chambre dans un gîte en dehors du village.
26 septembre
Projet randonnée, d’après les guides il faut au moins faire ’les Lacs de Koruldi’, partir du village, sur le nord. J’ai d’abord fait une exploration en voiture le long de la rivière, beau de bon matin.
Dès le départ de la rando je me greffe à un petit groupe : une chinoise grande voyageuse, un jeune couple polonais qui n’aime pas les villes. Maria la chinoise parle beaucoup. La rando est courte mais en kilomètre vertical : 3h30 pour 6km, dénivelée positive de 1358m!!! dur mais ça se fait, je trouve ça long et ennuyeux. Toute fois une vue fantastique sur les montagnes à 180°, et derrière, le mont Ushba avec deux dents, 4700, frontière russe dans ces montagnes de la chaine du Caucase. Montée 4h00, je redescend seul en 2h30.
Réconfort dans un restaurant en terrasse. Dégustation d’une soupe froide trop bonne.
Je cohabite avec deux jeunes filles russes dans le gîtes, en voyant mon Opinel de voyage, elles me montrent chacune le leur ! Whaa !
27 septembre, Ushguli
J’ai l’impression que mes jambes vont bien, mais c’est en marchant que les courbatures de revellent, ça va mieux en me chauffant. Je vais faire de la voiture pour aller dans un village, le plus haut d’Europe, à moitié en ruine. Dédié au tourisme et à la randonnée.
Je vais aller voir le glacier Shkhara depuis le bord du village. Il est très tôt, le premier kilomètre est à l’ombre alors que je suis en short car il fait un beau soleil. Un camion de chantier s’arrête pour me rapprocher sans que je demande, le top, il fallait ça. Il me depose au soleil. Le chemin est plat, la dernière partie monte un peu pour arriver au glacier.
Le front du glacier est assez petit, et sale (que fait l’office de tourisme ?). Des partie bleues et blanches sont visiles dessous. En fait c’est l’érosion des montagnes voisines qui couvrent le dessus, un mètre de terre et de rochers, cela dégringole en permanence alors que la glace fond, ça va être au tour de certains rochers qui sont en partie dans le vide.
Retour à la voiture, puis arrêt au mini resto au bord de la route. En fait un attrape touristes : je voulais vraiment goûter leur version de l’aligot, raté, pas assez chaud, leur fromage a un léger goût de de trop vieux. Retour à Mestia pour déguster autre chose.
28 septembre
Repos à Mestia, petite excurtion en voiture à la fraiche.().
Départ début d’apres midi, pour Zugdidi, côté plages cette fois, je tombe sur une petite ville balnéaire en mode morte saison. Petit hôtel tout de même.