Étiquette : COLOMBIE

  • TAGANGA plage

    28 29 AOÛT 2021

    Un bon 5h de route pour aller à côté de Santa Marta. C’est décidé : j’évite cette VILLE, référence des vacances au soleil pour les colombiens. Dans la crique suivante se trouve un village de pêcheurs. Je peut le dire maintenant, c’est également une caricature des vacances et de fête au soleil.

    Pour arriver là il a toujours de la belle route, sauf pour traverser la grande ville de Barranquilla, trous-travaux-bouchons garantis. En sortie de ville il y a un énorme pont moderne avec ses bretelles en lacets de béton, qui a un air du pont de Millau avec ses haubans.

    Juste avant on longe une zone de recyclage très artisanale. Je n’ai pas osé prendre de photos hélas. Le tri écartant tout ce qui pouvais être valorisé, le reste débordait dans le canal à sec, et attendait un grand coup de flush au prochain orage vers la ….mer.

    Toujours en bordure de zone marécageuse, on longe sur un lido, des étangs et de marais ou de la mangrove. C’est la Cienagua la plus importante. Mérite à elle seule une exploration. J’ai tenté un arrêt pour voir l’eau de plus près, et là « c’est le drame”, attaque de moustiques, et ils entrent aussi dans la voiture. Fuyons.

    TAGANGA

    Pas un beau village. On est coincé sur les pentes des montagnes juste avant la plage. Les rues sont défoncées par l’érosion, même s’il pleut rarement. Du coup les gravats arrivés dans l’avenue de bord de mer…. y restent.

    Maison en briques, et hôtels, restos. Bon plan ma trouvaille : parking fermé et couvert dans l’hôtel. La chambre a une super fresque. Le reste est un peu cra cra. Parfait, aussi, une jeune allemande y tiens une boutique de plongée, rendez vous pris pour demain.

    Le soir ça deviens vite infernal : les restos mettent la musique vraiment a fond et jusqu’au bout de la nuit. J’ai quand même pu voir une bandas locale, elle dépotait un max avec ses percussions et une clarinette. J’ai pu enregistrer.

    Mettez moi une caisse claire ou un accordéon, je vais adorer automatiquement !

    Le matin avant la plongée, il y a déjà des gens dans l’eau à 7h du mat. Tout le monte reste au bord car personne ne sait nager, c’est important ici pour le succès des plages de pouvoir avoir pied longtemps. Ici tout a l’air bien cadré car il y a des barrières sur la plage pour séparer les baigneurs des voies d’accès. La plage est également évacuée au coucher de soleil, peut etre qu’elle n’est plus surveillée

    A la plongée il y aussi deux filles, une parle très bien français, elle a étudié en suisse. Il y a aussi deux enfants d’environ 10 ans qui vont aller sous l’eau avec nous. Jamais vu. Il se sont bien débrouillés. Super sortie. Vu une énorme langouste, surtout sa tête… Très bon plan aussi car le tarif est un peu plus bas que le standard et qu’en plus il y a deux plongées.

    Occasion du premier vrai coup de soleil. Pas bravo !

    Et un très beau coucher de soleil. Je regarde aussi toujours à l’est. Ce soir un cumulo nimbus était magnifique sous cet éclairage. C’est devenu mon fond d’écran de téléphone.

    Je prends de plus en plus des gens en photos en train de faire leurs selfies. Celles ci sont super, ils y paraissent radieux.

    Je lis dans un blog que cette petite ville était aussi un haut-lieu de la prostitution, de la drogue mais que tout ça avait déménagé sur une autre ville. La bière coule à flot, mais je n’ai pas vu de débordement.

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  • CARTAGENA DE LOS INDIOS

    26 27 AOUT 2021

    CARTAGENE est une ville moderne, son centre historique ET TOURISTIQUE est au bord de la mer sur une pointe, je dirais même une île (« que dis-je, un….’). On passe une zone portuaire puis un péage (vide), un pont sur un bras de mer, une enceinte, on arrive dans une première partie qui donne une idée du décor. Cette arrivée m’a rappelé immédiatement Venise.

    Parking sur les quais. En cherchant un hôtel, je tombe sur un café qui propose une marque internationale, je craque pour un expresso , pas colombien mais très bon….

    Je fais le tour des hôtels pas trop loin de la voiture, pas trop chers – mais pas terrible, chers pour le niveau de prestation. Un peu à l’écart je trouve le bon plan : une grande maison locale avec jardins, terrasses, chambre impeccable, déjeuner copieux…. ne jamais désespérer, ça se vérifie tous les soirs oû je cherche une ’habitathion’. Les hotels sont pas tous signalés, peu d’enseigne comme chez nous, au mieux un panneau ou peint HOSTAL, mais souvent le mot ’CASA machin’.

    Pas trop loin se trouve le quartier La Matuna, ZE mega zone touristique, il faut dire que les bâtisses d’époque coloniale sont énormes, avec un style particulier, toujours du nouveau. Toute cette zone est aussi constituée de plus petites maison, avec tous les niveaux de rénovation. Ça doit finir avec du blanc et des couleurs vives. Habite aussi dans ces maisons, tout style de population, pour le chic, reno au top, cohabitent des habitants très très bas revenus, reno ? dans son jus !, ça pourrait me rappeler Sète.

    Des églises, des musées, des boutiques .. . et beaucoup de monde.

    A voir : les jeunes filles en tenues de princesse avec photographe qui font leur album. C’est là fête de leur 15ans, très répandue en Amérique du Sud, ils y mettent de très grands moyens.

    Il faut compter le nombre de vendeurs de rue, en plus de tout le street food. Pas de mendicité comme chez nous, mais tout le monde a un petit truc a vendre. Même des chanteurs de rue avec haut parleurs sur batterie, pas formidable mais tout le monde tente. Comme ailleurs, les rabatteur de restaurant. Ici en plus : des vendeurs de cigare, ou de sorties touristiques vers les îles, des dames déguisée pour les photos.

    J’ai suivi deux mariages dans une église.

    C’est quand même à voir, à chaque détour de rue on trouve une nouvelle zone de maison anciennes, ou un gigantesque môle très chicos avec des arènes en bois a l’espagnole au centre. Une autre partie du quartier est moderne.

    Pour régler des problèmes de téléphonie, j’ai dû aller dans le quartier très moderne de BOCAGRANDE. En fait un bord de mer baignable, mais aussi sur une île, qui a tout l’air d’avoir été gagnée sur la mer. Architecture un peu audacieuse, tout paraît récent, on dirait que c’est beaucoup du logement. On remarque que seul la couleur blanche est autorisée, pas con pour la gestion de la chaleur. En fait c’est tout Carthagène qui est en blanc. La mairie doit avoir un fort pouvoir. Sur ça bravo. En fait cette partie m’a rappelé Dubai.

    Coucher de soleil éblouissant, jamais vu ça. Le soleil n’est pas du tout filtré par de la brume, jusqu’à sa disparition.

    Vendredi soir, je surprend à une terrasse de bar, un verre qui ressemble à un spritz. Je craque ou un spritz à la Venitinne Aperol plus Campari. promesse tenue, ils sont trop fort.

    Tant pis pour l’exotisme. Mais si en fait vu d’ici !

    Sinon je m’hydrate principalement avec des jus de fruits, bons et pas cher ici. Le plus courant est la limonade : citron vert, glace, eau, un coup de robot et hop. Parfois du pur fruit, sinon c’est rallongé à l’eau ou au lait en option (milk shake en fait), dans le nord (caraïbes) c’est plutôt version granité. Des stands street food ou restos, c’est un standard. J’ai testé celui de la cour de l’Alliance Française : enfin un pur jus mangue.

    Samedi matin je reprends la route. Tour de ville par la côte. Je suis impressionné par la modernité des infrastructures, ça semble nickel, la route est parfaite. C’est l’Amérique…

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