Après la visite du Canyon de Colca, nouveau changement de bus pour PUNO. On est entre touristes dans un minibus correct, seule la route goudronnée tremblotte quand même. Autre raison de trembler, je finis par me geler sans bouger, dans ce pays le chauffage est une option que l’on imagine pas même si l’option existe.
La route deviens petite, on se demande si l’on va vraiment vers une grande ville. Le temps passe à la pluie et même à l’orage. Dans la nuit j’ai bien vu les éclairs. Arrivée sous la pluie à l’hôtel qui donne sur la place des armes, correct mais tout aussi glacé.
LAC TITICACA
Le nom inoubliable de ce lac est dans ma tête depuis l’école primaire ?
ça y est je suis enfin sur le lac Titicaca !
Rien de spécial : un très grand lac au centre de montagnes arides. Il y a deux attractions : le village flottant et des îles habitées où l’on passe une nuit chez l’habitant.
Jour particulier : hier soir un match de foot contre le Chili pour le prochain mondial, le Pérou gagne, et en plus ce 8 octobre on célèbre pour une fête nationale pour une guerre contre le Chili…
Du coup c’est férié avec un gros week end, et plus de touristes péruviens. Le port est fermé aux bus pour les célébrations.
On embarque sur un bateau type vaporetto, avec un guide. On a une super météo, et l’eau est est un miroir.
On passe en premier par les îles flottantes : une variété de joncs flotte par nature, ils forment des blocs avec leurs racines et les alluvions qui font un bloc flottant, et ils sont récoltés est empilés sur le sol pour pouvoir marcher dessus. Ces îles sont amarrées un peu comme des bateaux…
En fait ça fait un peu Disneyworld car chaque îlot est un point pour recevoir nos bateaux, version resto, version centre ’culturel’ où le guide nous explique le fonctionnement de ces îles pour pécheurs au départ. En plus tout de bateau special en jonc…
On reprend le bateau pour aller sur une île. Là on nous emmène par petit groupes dans les familles, en fait de mini hôtels, simples mais honorables, sauf l’absence de douche. La dame nous sers des soupes enfin originales. Toutes les femmes sont en habits traditionnels, certaines même en habit du dimanche, la classe, ça fait pas trop folklo.
En fin d’aprem ballade au haut de la colline avec ses temples à Pacha Mama et Pacha Tata. On aterri surtout sur un super point de vue à l’heure du coucher de soleil et là ce fut féerique (sauf à se geler en plein vent), le ciel est passé par toutes les couleurs, au loin les cimes enneigées se sont découvertes. Merci mon zoom.
D’autres touristes semblent être tenus en laisse par leur perche à selfie, ou comme par un détecteur de métaux aerien, comme âne par une carotte au bout du bâton…
Autre effet, le téléphone affiche sans prévenir l’heure de la Bolivie limitrophe, on a jamais su où nous en étions….
Le tout avec une soirée à la salle des fêtes avec musiciens et les touristes déguisés en costume local. Ça réchauffe, et en plus une occasion de croiser quelques francophones.
Dans les quatres logés ensembles il y avait ma voisine du bateau, une hongroise parlant anglais, et un couple de jeunes péruviens où lui parle anglais et elle, parle beaucoup. Ils sont super sympa, elle très très communicative et souriante. Impressionnants par leur francophilie qui semble concerner tout le pays. Elle connaît aussi Jordy avec son ”dur dur d’être bébé ” (voila ce qu’on leur envoie, bravo !). En tout cas on a bien sympathisé !
Le lendemain tour à pied d’une autre île. Repas face à la mer et la météo est toujours avec nous. Le temps se gate en arrivant sur la ville évidement.
J’ai eu le temps de faire un tour de ville l’après midi, surtout pour voir l’énorme marché dans les rues, alimentaire surtout. Là je me régale…
110V alternatif. Nos transfos d’appareils électroniques sont adaptés à cette tension.
Les broches ne sont pas de type européen, trouver adaptateurs dans les petits magasins d’électricité mais pas de téléphonie. Les chambres d’hôtels sont toutes équipées, parfois bien cachées.
Je me serais bien acheté un petit samovar, une bouilloire électrique inox pittoresque mais qui va griller instantanément en France.
EAU
L’eau serait potable à Bogota, sinon bouteilles disponibles partout, le prix est souvent augmenté pour nous les ”gringos”, genre madame a monsieur combien il faut me le vendre… (gringo est normalement précisément un americain).
On peut trouver des gros sacs d’eau (outres en plastique) de 3 ou 6L, parfois avec bouchon dévissable.
J’ai beaucoup bu de ’Jugo Naturales’, la spécialité nationale : des fruits mixés avec un peu d’eau à 5000 le grand verre. On trouve facilement des oranges pressées devant vous.
MONNAIE
Pesos colombien. COP
1eur = rapido 5000 Cop
Attention notation $5000, non pas des USD, mais faire préciser pour les grosses sommes, surtout au début, type location de voiture qui peut utiliser les deux pour les touristes.
Distributeurs répandus dans les villes touristiques. Je me souviens de BBVA qui ne rajoute pas de frais, mais limite à 300000 COP. D’autres limitent à 600000. Les frais de retrait sont souvent forfaitaires quelque soit le montant, 15000 à 25000 COP.
Paiement par carte très rares, même pour les hôtels.
Compagnie aérienne VIVA AIR ne prend pas les cartes européennes sur internet, ou alors il faut trafiquer. Fait des plantages sans explications, et aboutis à des résultats variés.
Attention aux plafonds de retraits, aux validations par SMS sur téléphone français ou par applis pour les grosses dépenses sur internet, type achats de billets d’avion ou loc de voiture. Je jongle avec 2 cartes et un contact en france qui reçois les Sms de la banque (merci maman).
Il y a un système répandu : le fournisseur émet une facture d’eau, d’électricité…. et on va payer dans une boutique spécialisée qui vend aussi des recharge de téléphonie, des billets de loterie. J’aurai pu faire comme ça pour mon billet d’avion commandé sur internet, et payer par carte dans une des ces boutiques.
MANGER
Il y a selon moi 3 cuisines.
La cuisine de rue hyper répandue avec les fritures farcies, les mêmes garnitures quelque soit le design. Restent en vitrine tièdes toute la journée… J’ai bien aimé les buñuelos, des brioches au fromage, frites, des boules parfaites. Les autres sont des pates de mais et formes différentes, garnies d’oeuf, de pomme de terre et de viande.
La cuisine de pâtisserie : il y en a vraiment de partout, succès assuré. Sorte de café/ patisserie, ouvert à toute heure, proposent parfois du salé et des petits déjeuners. Un français ne viens pas là pour les gâteaux. Les fournées puent le parfum artificiel de vanille ou autre. Certaines épiceries font pâtisserie bar avec tables, lieux où il se descends des bières le soir.
Le resto, un peu plus rare sauf dans les villes touristiques, partout le long des routes. Là encore tout est standard : riz, patacon (tranche de banane plantin aplatie puis frite) et viande ou poisson trop cuit. J’ai bien vu pire que chez nous, tout est cuit le matin de 9 à 10 et stocké au chaud pour la journée. Je n’ai jamais eu de belles surprises. Si une exception due au hasard à Barichara, ou quelquesgratin de poisson. Bien aussi les chapelets de saucisses ou filets de viandes bien étalés autour du stand. (En tout, cas juste deux fois des agitations gastriques). Je retiens la picada pou 1 ou 2 : assiete de bouchées de différents type de viande : saucisse, boudin.., etc et morceaux des légumes à picorer – très bon souvenir à Raquira. Souvent très bien servi : un plat pour deux français. La région du Boyaca est très branchée sur la cuisine italienne, … ils essayent.
Je me suis nourri de jus de fruit, fruit mixé à l’eau ou au lait : jugo naturales en aqua o en leche. Le resto ou le bar précise quels sont les fruits disponibles, du coup on peut repérer les boutiques au bruit typique des blenders, l’article d’electro ménager le plus répandu. Je n’ai vu qu un seul département passé au jus en bouteille chimique, alors qu’ils avaient de beaux magasins de fruits et légumes. L’autre outil est le presse agrumes en alu artisanal national indestructible. Les rares qui sont passés au robot sont au chômage technique en cas de coupure d’électricité. Les fruits me paraissent cultivés en extensif dans les montagnes autour des cafeiers, je n’ai jamais vu de vrais champs comme chez nous, ils sont certainement bio de fait (je n’ais pas inspectè tout le pays). La cuisine est tres peu salée.
Les serveurs font systématiquement de la vente additionnelle : ”algo mas ?” quelque chose d’autre ?. Les serveurs font aussi du harcèlement de rue avec leur carte à la main, et sur les routes ils sont équipés de drapeaux pour arrêter les voitures comme pour un chantier. On nous répète le menu dès que l’on s’approche un peu, de façon robotisée.
L’œuf est un ingredient de base : dans les garnitures des arepas, pochés dans les soupes du petit déjeuner dans le Santander, ou seul. Seul, on va vous proposer les 10 recettes possibles : à la poêle, brouillé, etc. Mais if faudra préciser si le jaune doit être coulant, plus dur …. Un hôtel avait même un formulaire papier pour commander la veille, 7 lignes que pour l’œuf. Trop forts.
Ils ont certainement des problèmes de four et c’est devenu la règle : tout est cuit à blanc du pain à la pizza, des gâteaux aux biscuits. Je lis de la part de boulangers français qu’ils n’aiment pas notre pain car trop dur. ’toi même, tes viandes aussi sont trop dures”…
Le service n’est pas inclus, ils ont généralement ajouté à 10% quand ils ont une caisse enregistreuse, mais normalement c’est à discrétion.
ROUTE
Les routes principales sont nickels, avec péages fréquents. Par contre il y a fréquemment de gros travaux avec circulation alternée, donc parfois de grosses attentes. Il y a eu de grosses pluies donc des glissements de terrain sur voie.
Google Maps ne dit pas si on est sur des ”asfaltadas” ou pistes. Dans mon circuit : je n’ai fais que deux pistes qui portent malgré tout des numéros sur la carte.
On compte en heures de voyage et non plus en Km, même si la route est bonne car vu les dénivellations et les virages, les camions créent des bouchons à la montée comme en descente. Les routes étant généralement étroites, les occasions de doubler peuvent être rares, j’ai beaucoup utilisé le Gps pour anticiper les lignes droites avec visibilité.
Dand certains lacets vous croiserez des jeunes qui font la circulation, normal, il font de la place pour que les camions tournent large, les chauffeurs leurs donnent la pièce. J’ai vu parfois comme en Afrique, des gens remplissant les trous de terres en espérant un geste des chauffeurs.
La conduite est différente de chez nous mais je me suis bien habitué, voir (ap)pris quelques travers…. La voie lente est plutôt à gauche car la droite est souvent perturbée par les arrêts des autres, on ne s’étonnera plus d’y trouver frêles scooters et camions. Donc on double par la droite ou par la gauche, il me semble qu’entre voiture on doublerai plutôt par la gauche. Les taxis ont une conduite très très sportive et se faufilent partout. Les motos aussi. Les vélos très nombreux sur les voies avec camions et voitures. Dans les circulations alternées de chantier : les motos viennent tout de même d’en face. Si les taxis roulent façon TAXI 2, si on grille les feux en sortie des petites villes, attention dans certaines c’est plutôt très pointilleux sur le code de la route.
J’ai senti que tout le monde faisait attention à tout le monde : en roulant doucement en ville ou dans les endroits sensibles, tout passe. Personne ne râle. Il peut être bon de donner un petit coups de klaxon pour se signaler auprès d’une moto ou d’un vélo. Forcer le passage doucement est nécessaire.
Il y a des radars, je n’en ai jamais vu…. pourtant, grr.
Circuler en taxi n’est vraiment pas cher pour nous en ville. Je n’ai pas trouvé comment acheter des billets de bus en ville.
J’ai loué chez Alamo depuis Booking, bon plan la première semaine car ils m’ont surclassé. Sinon plein pot ensuite sur le même modèle. Surtaxe aéroport systématique. Fermé le week-end. Possibilité de règler à distance sur internet par un lien qu’ils nous envoient.
Péages fréquents sur les grands axes, à coups de 1 ou 2 euros. Les stations expriment le prix au Gallon. pas cher du tout.
Les touristes utilisent beaucoup les transports en commun de ville à ville et paraissent satisfaits, et aussi très abordables.
L’avion est adapté aux voyages courts car le pays est très grand.
HOTELS
il y a des hotels partout, jamais de mauvaises surprise, meme avec les bas niveaux de prix que j’ai privilégié. Je demande à voir la chambre d’abord au cas où, j’ai rarement fait demi tour. Je repère sur Google map un niveau de prix, vérifier un peu la description et les photos et je m’y pointe. Le petit déjeuner n’est pas toujours possible, sinon il est souvent faste. Les routiers ou les patisseries, restos en proposent : assiette de fruits, recette œuf au choix, dans le Santander c’est une soupe +oeuf, costaud et meilleur que les plats de midi.
Au final ne j’ai pas utilisé booking et Airbnb, car il faut gérer à l’avance et moi j’étais vraiment en live. Très peu de particuliers du Airbnb, j’ai pu en avoir sur Bogota les premiers jours, sinon ce sont des hôtels, ce peut être bien pour avoir une meilleure description.
Mais au final ces platesformes renchérissent les prix, si vous allez en direct taper à la porte, les prix sont quasiment divisés par deux, et ils ne sont pas tous référencés. Je m’en sert pour géolocaliser seulement. Donc en Colombie, réservez à l’avance pour les premiers jours, peut être pour les week-ends dans les villages très touristiques, ou si vous venez pour leurs vacances des fêtes en décembre et pâques : attention le colombien sort beaucoup.
Parking inclus, sinon garrages payants pas loin pas cher dans les grandes villes : voir panneaux jaunes et rouges PARKAERDERO.
TELEPHONIE
Important : à demander dès l’achat de la carte SIM, l’opération d’enregistrement du téléphone étranger sur le réseau national par la compagnie de téléphone, approuvant votre propriété et un modèle autorisé. Gratuit. Sinon vous finirez par recevoir des messages d’alerte puis une coupure, et là il faudra aller dans une vraie agence capable de déverrouiller (j’ai testé, il semble qu’au Pérou ce soit parreil, ils me l’ont fait d’office).
La voix n’est pas chère pour la France, il faut charger son compte Claro dans une petite boutique et ensuite acheter un forfait international dans les menus *#611#. Les petits vendeurs n’ont pas su faire.
Forfait voix illimitée national et data au volume, pour durée 30 jours.
Wifi gratuit et efficace dans tous les hôtels, parfois les restaurants.
PETIT LEXIQUE
Patacon : recette de banane plantin/voir ci-dessus. Patacon de Salento : spécialité locale à Salento, la banane entière est aplatie en fine crêpe ou grande oreillette qui va être frite. Croustillante, le dessus sera garni.
Propina : porboire, service au resto à rajouter. Parfois d’office sur le ticket, 10%. A discrétion.
Agua caliente : eau chaude dans les chambres ? Oui dans les montagnes, pas du tout dans les zones chaudes. Parfois deux robinets si l’hôtel a une chaudière gaz, ouvrir à fond pour qu’elle s’enclenche, réduire ensuite dans certaines limites, c’est parfois sportif. Sinon chauffage instantané électrique sur le pommeau de douche (voir photo en bas) : un seul robinet à allumer, ouvrir à fond puis diminuer pour monter en température, au millimètre. Ne pas regarder les connections électriques. Je n’ai eu qu’une seule fois un système inefficace.
A la orden : ”à votre service”, à tout bout de champs.
Corriente : essence ordinaire 8000-9000 le gallon. Seul autre choix, le diesel. GPL pour certains taxis â Bogota.
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PHOTOS du dernier jour à Bogota, visite au Montserat accessible paf téléphérique ou funiculaire. Ballade à la Candellarie au pied. Aller retour á pied depuis l’hôtel: découverte de la vie non touristique.
. Réserves de l’église. Stand des restos, jamais vu ce format. Spectacle sur la grande place. Fresque bière. Rue des fabricants réparateurs de machines á sous. Presse agrume / arme lourde. Présentoir de douches chauffe eau électrique instantané. Statuette votive.