20 JANVIER 2020
Levé très tôt au camping de Berg en Dal dans le parc Kruger, je me motive pour me faire une dernière virée, matinale, dans le parc. C’est là que j’ai réveillé le buffle (voir articles précédents). Retour au camp pour faire les valises et se faire un petit déjeuner. C’est en sortant du camp que je croise mon rhinocéros.
Sortie du parc par le sud, puis route pour Sodwana, un site en bord de mer recommandé par Deon.
La route est belle. On propose partout des mangues, je me fais le plein : des mures et pas mures, me m’en suis régalé pendant 2 semaines, sorti de cette région on en trouve plus aussi facilement.
Vu la distance je me fais une étape à PIET RELIEF. Petit crise de géolocalisation pour trouver le BNB car les noms des rues ne sont pas affichés, le logement était dans un des 4 angles d’un croisement, et le Google maps pas assez précis. Dur de se faire expliquer en anglais par la proprio. J’ai fini par y arriver.
Studio nickel tenu par des blancs, très proche des magasins.
Le propriétaire me demande si j’ai bien mangé en me faisant signe que ce n’est pas normal que je n’ai pad de bide. Ici noir et blancs sont ressemblants, ils sont tous en surpoids et le revendiquent.
Le lendemain encore 300km pour arriver au bord de la mer. Direction Sainte lucie puis Sodwana.
SODWANA
Sodwana ne ressemble à rien, un peu comme tous les autres sites touristiques ici : une route avec par-ci par-là des logements, des restos… ce n’est ni Carnon ni La Grande Motte. Route mauvaise, pas de centre ville.
Au bout de la route on arrive sur le Parc naturel, et là ça ressemble à L’Espiguette : l’entrée est payante. Ensuite en marchant par dessus une dune on arrive sur LA MER.
La plage n’est pas interdite (Covid …), apparemment c’est parce que l’on est dans un parc, l’usage est d’amener son 4×4 sur le sable pour le confort et le surveiller.
La mer est agitée comme un océan, bleue comme sous les tropique.
Au delà de la zone avec des baigneurs, la anse est énorme et déserte.
parenthèse : je suis en train de rédiger cette page dans un bagpacker, une des cuisinières viens de passer à coté de moi en chantonnant la musique que « vive le vent, vive le vent d’hiver »….
En attendant le coucher de soleil : je passe une partie de la fin de l’après midi à courir après les crabes. Le coucher de soleil n’est pas extraordinaire, il est tout de même très tôt.
Je suis désorienté car le soleil est rarement là. Et le soleil n’est pas parti du côté espéré. Je revérifie la carte : nous sommes à l’extrême-est du pays, très proche du sud du Mozambique. Et la côte est presque nord-sud. On n’est pas à Carnon : re régler la boussole.
PLONGEE
Je m’inscrit pour faire de la plongée le lendemain. C’est un des rares spots en Afrique du Sud.
La séance commence tôt car il y a le cours de plongée car je n’ai pas de diplômes Padi, nous sommes deux, l’autre est manifestement la copine de l’instructeur. Les souvenirs me reviennent de mes plongées à Bali. Ici pour aller dans l’eau, c’est depuis le bateau : il faut tomber à la renverse en arrière avec tout le bardas – très forte appréhension – 1, 2, 3 on bascule tous ensemble.
Apres tout va bien, sauf que c’est moins merveilleux que la première fois, tout est carrément ‘normal’, c’est de la plongée quoi, « je maitrise ».
Il y a un fort courant, pas besoin de nager, le décor défile tout seul. Je voie pour la première fois une murène qui nage.
On remonte sur le bateau selon le protocole et on reviens sur la plage. Le bateau va à fond et fonce sur la plage sans s’arrêter …
et voila ! le gros bateau est posé sur la plage totalement sorti de l’eau. Surprenant la première fois. J’ai vu ensuite un scooter faire pareil.