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  • Transit entre 2 circuits

    Le premier circuit est terminé, du moins la partie Makay, la partie retour à la maison est énorme : 3 jours pour rejoindre la capitale, plus 1 ou 2 pour Paris. Même chose dans le sens inverse pour le second circuit, c’est dont 5 à 6 jours de vides sir je restai dans le coin. J’ai choisi de partir pour Antsirabe, proche de la capitale. Avec le recul il aurais fallu aller à la mer probablement plus proche du côté de Tulear.

    Je fais et refais la même route, dans les deux sens, à des heures différentes et finalement c’est pas mal. Je n’ai pas tout reconnu non plus. Je reconnais des endroits vus il y a 20ans.

    Nous sommes dans le sud Makay, tout proche du parc de l’Isalo plus connu. Le dernier important village est au bord d’une rivière à traverser en bac. Surprise : il n’y a pas de moteur, 7 ou 8 hommes vont pousser la barge avec deux 4×4 dessus, sur les 40m de distance dans 1,40m d’eau. Ça peut paraître facile finalement – sauf quand on touche le fond. Dans le second circuit nous avons fait le même exercice mais de nuit, bravo les gars.

    Nous avons longé toute l’après midi l’Isalo par l’est, les couleurs en fin de journée étaient superbes dans ces grands espaces. La route est toujours difficile et on peut se demander comment font les charettes à deux zebu (standard national) et les camions taxi brousse pour passer, en tout cas on sent que même s’ils doivent tenir sur la durée, les chauffeurs s’éclatent à passer certains obstacles, on va bien se planter 3 fois au total – je leur signale que des gens paient pour faire du hard 4×4.

    Nous passons la nuit Ranuhira, le point de chute pour le parc de l’Isalo avec ses hôtels. Le climat est déjà différent et pour moi c’est une nuit fraîche qui m’a appaisé. J’aurais pu aussi me poser ici.

    La route est toujours chouette à voir, il faudrait s’arrêter très souvent pour faire des photos. Souvenir d’image en tête sans photo : 2 gamins ont sorti la tête par la fenêtre de l’étage des maisons traditionnelles qui sert aussi de cheminée, ils s’esclafent, ça a duré une seconde.

    Je suis déjà en contact Watsapp avec le groupe suivant, on m’indique un hôtel à Antsirabe. Cette ville qui m’avait parue morte à l’aller va me plaire, bien vivante cette fois et notamment grâce à un grand concours de pétanque face à la gare. Je cherche les bons restos, achète mes yaourts au supermarché (prévention gastro), sous traîte une grande lessive, petit déjeune dans la pâtisserie de dessous, exploration. J’ai même eu droit à un feu d’artifice pour le journée mondiale du tourisme…

    Je fais connaissance avec JL du groupe suivant qui est déjà dans cette ville. Il me mène dans une gargotte (nom officiel des minis resto, et hotely plus petit pour les locaux).

    Tout ça pour 2 jours un peu posés.

    Le groupe me rejoins à midi et on embarque pour le sud Makay pour commencer. On rembobinne. Deux 4×4 chargés à bloc, une équipe de 7 + Dannie malgache animatrice de l’association Nature Environnement.

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  • Treck dans le sud Mackay

    23 24 septembre 2024

    La partie sud est légèrement différente me semble t-il, les formes sont peut être un petit peu plus arrondies, les graviers le picottent pas.

    Le premier matin est pour l’approche du village à la zone à explorer. Montée lente, on approche des montagnes.

    On arrive dans un grand canyon que l’on va remonter, toujours les pieds dans l’eau. On arrive sur un des rares lacs, il y a deux mini bateaux avec leurs pêcheurs, j’aurais pu m’en douter au bruit qu’ils font en tapant sur l’eau avec leur rame pour rabattre les poissons dans les filets. Les guides arrivent à négocier des petits poissons. Ce lac d’eau trouble et noir est réputé contenir des crocodiles impossibles à voir, difficile de savoir comment ils ont pu atterrir dans des endroits aussi perdus mais c’est un sujet qui a préoccupé beaucoup de nos grands enfants.

    Comme à chaque fois, les guides, du fait que le campement était tout proche ont pris leur premier repas à 16h pour manger les poissons que j’entendais se déverser dans la friture. Je me suis quand même incrusté pour déguster un poisson sortant du poêlon, bien croustillant (on mange tout comme une chips), comme prévu on a nous a servi les restes 3h après, froids et ramollo (classique et ça m’enerve)…

    J’ai encore en tête le visage de notre gros guide avec son visage de bébé repu. Ici la quette du gros ventre des gens qui ont un salaire décent touche tout le monde, dans le tourisme que je côtoie, leur ration de riz est 4 fois celle des restaurants locaux, ils mangent avec les clients et en cuisine… certains clients ne sont pas en reste, s’ils vivaient ici, ils finiraient pareil.

    Le lendemain ont poursuit sur ce cours d’eau dans cet extraordinaire couloir, certain affluents sont d’étroits canyons avec de la végétation créant des jardins aquatiques topissimes.

    On s’avance puis on passe sur la terre ferme. Changement de chaussures pour la version sèche. De là on va circuler plutôt sur les hauteurs, il y a des passages bien escarpés, il y a des points hauts avec de magnifiques vues. L’érosion ammorce les canyons, de larges chemins de sable descendent en oued, rien d’autre composants de tel que l’eau se trouble guerre à notre passage ou le peu de limons se redépose aussitôt, l’eau est tellement douce que le savon semble jamais partir pendant la toilette. Quelques ruisseaux paraissent rouges, ce sont certainement des algues ou un gel bactérien mais pas dû au fer cette couleur ne s’est pas propagée.

    Ces points hauts sont aussi des endroits où l’on capte le téléphone – j’envoie moi aussi des nouvelles, télécharge le journal de France Culture pour recevoir des nouvelles !

    On dors toujours au bord de l’eau sur une plage, pas toujours idyllique.

    Le dernier soir en camp, on se fait la première pluie… les nuages étaient plutôt sombres au coucher de soleil, mais pas assez menaçant, mais il a fallu vite tout plier et rajouter les bâches sur les tentes. Heureusement les porteurs avaient pris les devants. Première heure enfermé à courrir les fuites, ensuite ils nous ont livré une assiette un peu minable, je me suis rendu compte après qu’ils avaient une grande tente de secours pour le staff et que l’ambiance était bonne alors qu’on a dégusté les rataillons du dindon…

    Le même jour, nous avions descendu un important cours d’eau, il était bordé de grands arbres exotiques et luxuriants, cela représentait une des images parfaites du Makay, celles qui m’avaient donné envie de venir ici. Les pisteurs que nous prenons sur chaque sites, un peu chef des porteurs aussi, connaissent très bien les lieux. Une des méthode est de détecter les passages d’animaux, et leur but est aussi d’aller le plus vite de point A au point B comme dans leur vie courante -j’ai sauvé notre dernière sortie Makay en demandant pourquoi on coupais tous les méandres de la rivière par les sous bois, ils ont bien compris et le tir était corrigé instantanément…

    • (c’est dit)

    Les voitures étaient donc sur place et on est parti de cette plage le lendemain matin.

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