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  • Le chemin de Saint Ghilhem – semaine 2

    Ce vendredi j’arrive dans le cirque de Navacelles. Je n’en reviens pas de la ’route’ parcourue, des changements de paysages, la température qui monte. Ca progresse (on avance).

    Restent seulement deux jours de marche, déjà ?

    Lundi 7 destination Hures-La Parade. Déjà une grosse heure de descente sur Sainte Enimie, bien beau vu d’en haut. Je me pose pour prendre un vrai café et régler le GPS sur le gîte d’arrivée. Ours ! Il m’annonce encore 40km, je viens d’en faire 7,5… Erreur ? J’ai modifié l’hôtel sans comprendre que Hures la parade regroupe différents hameaux du plateau, le mien est au bout, en plus se circuit proposé fait un crochet. Finalement j’ai fais les dix derniers kilomètres en stop, c’est faisable.

    Le gîte de la Doline de Hyelzas était un dortoir dans le bas d’une superbe maison typique et parfaite. Finalement j’étais le seul touriste à prendre un repas du coup j’ai mangé avec eux. Ils ont repris le gîte qui faisais aussi boulangerie, du coup j’ai eu droit à un cours sur le pain au levain. Lui est aussi est montrer dans le moulin à vent, attraction du coin.

    Autre attraction du hameau : le glacier au lait de brebis. Une famille d’agriculteurs viennent de tenter la diversification et la transformation, mais aussi avec une boutique de dégustation façon bar terrasse. Je me suis régalé, j’ai discuté avec la jeune propriétaire. On peut voit aussi la traite des moutons.

    Mardi direction Meyrues. Je me suis planté dans la direction et je suis arrivé sur la route en bas dans les gorges. J’ai dû gagner 5km, donc repos. Direction le camping. J’ai vu une micro maison, un ’pod’, du coup je ne planterai pas la tente, je vais essayer le pod pas cher. En fait c’est super cocon, je recommande. Je garde l’idée de côté.

    Mercredi L’Espérons sur le mont Aigoual. Je me décide enfin à enregistrer le son de la prairie : grillons, coucous, rossignols, etc. Et même le vol des mouches sur le crotin : la crote change de couleur tellement il y a du monde dessus, et elles s’envolenttoutes ensemble à mon approche. La crote est toute mouvante par les scarabées à l’intérieur.

    Jeudi arrivée au Vigan, hôtel à Aveze. Très longue descente du mont Aigoual, la température monte subitement à mi parcours. A l’approche de la ville : le bruit, difficile retour à la civilisation. Le soir : test du drone autour du vieux pont sur la rivière, j’ai failli le faire tomber dans l’eau mais il est resté bloqué sur une branche, jour de chance.

    Vendredi Cirque de Navacelle. En fait on ne fait que monter et descendre, la montée du Vigan est bien longue, mais la descente dans le cirque est périlleuse. On est bien arrivé dans le ’sud’, du grand soleil chaud, je passe ensuite à la chaleur lourde de l’orage. Chasse à la photo de papillons productive.

    Photos

    ré sélection sur la semaine précédente :

    la chambre Pod

    Beauté plastique

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  • Chemin de Saint Guilhem

    Du 2 au 13 juin 2021

    Passage en France depuis le 10 mai 2021. Objectif formalités, vaccins, cartes bancaires, téléphone…. et quarantaine pas prévue de 10 jours. En tout cas fête des mères et anniversaire du père assurés. 2 semaines passées en un clin d’œil.

    En tous cas juste assez de temps pour penser à la suite. De la randonnée en France (merci Dom).

    Dom m’a conseillé ce parcours qui serait des plus sympa dans le coin. Recherches d’info et réservations express des logements une semaine avant ainsi que du portage de valises. C’est la première grande randonnée que je fais, et je vais tenter déjà avec avec une version confortable.

    LE CHEMIN DE SAINT GUILHEM

    Lundi préparation de la valise

    Mardi route pour Aumont Aubrac

    Mercredi première étape à pieds jusqu’à un hôtel proche de Nasbinals. Le temps est maussade avec même un petit crachin. Finalement ça se calme, pour avoir tous les temps, dont du brouillard au loin. Le paysage est tout de même magnifique, avec une drôle d’ambiance presque hivernale avec un décor vert, fleurs, grillons et petits oiseaux. Je reconnais des coins que j’ai déjà visité en voiture, mais il faut y aller à pieds pour voir les prairies, les traversées, sans commentaire.

    Je pensais tenter de marcher le plus lentement possible durant les 3 premiers jours pour rester en forme et monter en charge progressivement. Je ne pensais pas que ce serait par le moyen de la tchatche : un très grand nombre de marcheurs m’accompagnent sur ce tronçon commun avec le Chemins de Compostelle (le correcteur me propose compostage, composteur…), le tour d’Aubrac et autres. Donc on est abordés par certains et on se raconte, on refait le monde, on parle du chemins et des étapes. J’ai vu autant de monde et discuté ici en deux jours que pendant 4 mois…

    On voie donc des gens de tous horizons, tous âges, seuls ou à deux ou en groupe. Tous les modes de fonctionnement sur le chemin aussi.

    Jeudi destination saint Chelly d’Aubrac. Après une nuit dans un super hôtel et un gros petit déjeuner, la journée démarre bien sous le soleil cette fois. On parcours les prairies de narcisses, fantastique. Grillons, coucous, rossignols, fantastique. Arrivée à destination dans une petite maison, avec un super repas avec des plats biens travaillés, la dame s’éclate en cuisine et ça se voit. Grandes discussions avec en plus deux autres marcheurs.

    Vendredi destination les Rajas. 3e jours difficile. Une fois échauffé tout va super bien. Au 5 km je m’arête dans un hameau pour demander si une maisonnette n’était pas à vendre, on a discuté une heure de la sienne achetée en 1969 avec 14 amis. La reprise fut délicate avec un gros mal à la cheville, j’ai fais un kilomètre et malgré l’aide d’autres marcheurs (sparadrap) ça ne passait pas, en fait j’étais mieux pieds nus dans l’herbe. Demi tour, il me faut trouver un taxi, mon portable ne passes pas, je demande un téléphone à une maison… Le taxi ne peut pas s’approcher du refuge dans les prairies, et je fais 2700m à 👣 nus.

    Pieds nus dans les prairies c’est top : je vais lancer les ’gymnopedies en Aubrac’

    Samedi destination la Canourgue. La plus grande étape prévue pour l’instant 27km, sans compter les deux de plus suite à une erreur. Le paysage change, une partie se fait dans une forêt en suivant une piste ski, on commence à descendre.

    Dimanche destination Champerboux. Je suis arrivé tard hier mais c’est pas grave car les jours sont longs. Le changement de chaussures a été bénéfique et je n’ai que peu eu mal au dos. Par contre ouille les jambes, les courbatures que l’on sent dès que l’on se refroidi, pareil en me levant. On y crois. Gros soulagement : en fait mon étape s’arrête bien avant Sainte Enimie donc je n’aurai pas encore 30km. Je recharge les réserves avant de partir : saucisson et un mini choux farci, du pain. Arrivée à 15h30 malgré le départ tardif. Ouf.

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