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  • Science participative dans le Makay

    20 sept 2024

    C’est par l’association NATURE EVOLUTION qui étudie, protège et développe le Makay, que je vais faire l’expérience d’une ”mission”. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais au final j’ai trouvé la formule super, en tout cas pour cette occasion.

    J’ai bien choisi une mission ’scientifique ’, elle devais s’orienter sur l’herpetologie mais le désistement du spécialiste nous a simplifié le travail, et surtout m’a bien convenu. Sur des ”transept” suivant en fait des canyons : nous avons noté tous les animaux rencontrés ou précisément des oiseaux, les plus faciles à trouver. Heure, position GPS, espèce, activité… reportés sur des tableaux papier. Parfois par groupe de 2,4,8 et accompagné d’une personne de leur équipe connaissant chemins et animaux.

    Notre animatrice Danie, malgache ayant étudié le tourisme et parlant un excellent français organise le circuit et notre travail. Il y a aussi un coordinateur qui ici nous accompagne, plus un de leur eco gardes (villageois payés pour surveiller une zone). Il y a deux cuisiniers et des porteurs occasionnellement. Nous sommes en autonomie pendant 2 ou 3 jours dans deux camps de base successifs.

    Nous marchons une demie journée pour atteindre le camps de base sud, simplement équipé d’un petit bâtiment et d’une table/banc en bambous. On creuse une zone wc secs de luxe, et toilette dans la rivière. Dodo sous la tente sous les grands arbres, pour moi c’est le top.

    Pour le premier coups on nous envoie sur des petits transects, ou du moins on aura pas le temps de tout les parcourir, surtout qu’ils finissent par trop de broussailles. C’est l’après midi, il faut chaud, canyons de sable et sans eau, ça fait pas envie, les animaux non plus ne sont pas nombreux.

    Les jours qui vont suivre vont nous amener sur des lieux fabuleux : pieds dans l’eau, décors de folie, zones d’enrochement à escalader ou passer dessous, végétation luxuriante. Si le campement de luxe est ici, c’est certainement que les abords sont à voir. Un des circuits inouïs : une heure de marche d’approche, parcours du transept, escalade fréquente. On n’est pas loin de l’extrémité mais l’animatrice à faim, on hésite entre deux plages à l’ombre mais avec le collegue on explore la suite – je leur sort mon expression favorite ”on est pas à l’abri d’une bonne surprise”. Des endroits encore plus beau, et au bout du bout : comme un petit bout de paradis avec le canyon qui s’élargi un peu pour une plage de sable et des arbres façon cocotiers, c’était incroyable, on se disais de ne pas se venter auprès des collègues d’être tombé sur un si bel endroit.

    Je pense à un autre canyon qui finit étroitement, dans un profond couloir, surplombé de végétation tropicale. A un endroit les murs suintaient en mini sources générant un gel rouge. Le ruisseau avait aussi un fond rouge. Un petit affluent coulait comme de cascade dans une vasque, je suis allé m’y immerger. Nous avons été bloqué par un énorme rocher difficile à escalader, difficile encore lus dans l’autre sens. Dommage car il faisait visiblement barrage, on aurai pu se baigner. J’abuse du mode panoramique que je viens enfi de trouver sur mon smartphone.

    On joue aux explorateurs !

    On note surtout les oiseaux, les plus faciles à voir. On a croisé les lemuriens, et le matin du départ : tout une famille était proche du camps. Mon dernier transept malgré la movation/fatigue m’à permis de voir un petit caméléon, et surtout une perdrix avec sont tout petit poussin…

    Un montage fait par JL :

    Cliquez sur les photos pour les voir en plein écran

    m

    Mieux sur tablette ou ordinateur que sur téléphone

    La réalité est mieux réussie que les photos

    4 oct

    5 oct

    6 oct

    7 octobre

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  • Makay sud , 2e

    L’organisation est un peu plus roots que la première : petit hôtel, petit déjeuner dans hôtel au bord de la route, un peu entassés dans les voitures. Personne ne râle. On repasse par Beroroa (le bac), on dors sous la tente à la pépinière de l’association. Repas du soir dans un hotelly, correct mais l’endroit n’est pas pour les touristes.

    Je découvre ici que même à la campagne, le yaourt maison est populaire. Et Danie nous dis qu’ici c’est un des meilleurs, et je suis d’accord. Un bon goût de lait et de crème, légèrement trop sucré mais parfait-et vu l’endroit! Le yaourt au lait de zebu est très répandu à Mada, je dirais même que c’est une spécialité nationale. A partir de là je vais demander dans les petites gargottes mon yaourt, ma réputation est faite dans l’équipe…

    Le second soir nous dormons au centre d’un village, les voitures ont rester là. Pour moi ça fait un peu four caniculaire, mais j’apprécie la proximité avec les villageois pour voir un peu leur vie, là nous étions légitimes. J’étais réveillé par une calèche à zébu à 3h00 du matin, et qui a frôlé ma tente, normalement c’était l’arrivée des cuisiniers. On voie les femmes vanner le riz et surtout on les entends, bruit du riz qu’on fait sauter sur un petit panier plat spécial pour trier les impuretés. Dans ce village à rizières, l’élevage de canards va de pair ( ça me paraissait du luxe pour une zone aussi reculée, mais c’est le même prix qu’une poule), et on trouve les canards mais aussi des canetons à qui on faisait prendre un bain dans une bassine d’eau…

    Nous avons fait l’attraction, une partie du village était là pour nous regarder, tout les enfants étaient ici ! Ça fait bizarre mais c’est légitime, j’étais là aussi pour les regarder… On descendait en bas à la rivière pour la toilette au coucher de soleil.

    Départ le matin pour charger les porteurs et approcher le campement sud. Deuxième tranche de Makay, bizarrement il y a d’autres choses à voir. On trouve dans l’eau des citrons couleur orange, finalement on tombera bien sur les citronniers sauvages. Ils ont cueilli de préférence les branches, et tout les matins nous avions infusion citronelle et ça marche !

    1 octobre

    3 octobre

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