J’arrive très tôt donc à l’aéroport, on partage les frais de taxi avec la suisesse pour aller en ville. Les bouchons vont bien rallonger le trajet. Je vais choisir l’hôtel recommandé par le mexicain, et effectivement il est super (Cocooning).
Je prends contact avec l’autre hôtel prévu qui va bien me faire livrer ici ma valise stockée là bas au prix d’un taxi, ça à très bien fonctionné.
Antananarivo
Tana pour les intimes.
Je suis dans le centre historique, sur une des hautes collines de la ville. Je repère le grand restaurant recommandé : cour avec collection de voitures, et super déco, chargée mais la classe. Je réserve pour midi.
on est à côté du palais présidentiel. Ce palais ressemble trop à un palais français ! On est aussi proche d’un jardin public transformé en salon du bio et de l’artisanat. Un escalier monumental descend sur la place du marché principal, un autre remonte dans le prolongement. Tout est occupé par des commerçants informels, dont d’épatants fabricants de tampons qui découpent lettres et logos à la lame de rasoir, pas que pour les touristes.
Le marché de Anakely est fait de petits pavillons habités de magasins en tout genres, et les reste de l’espace est comblé par du marché alimentaire, du recyclage de bouteilles et bocaux, etc… ça vis gentiment me semble t-il. J’ai du mal à trouver des yaourts, on dirais qu’il en a que proche des écoles. Partout des vêtements aussi: seconde main ou copies. Bref je m’y sens bien.
On trouve sur les hauteurs encore des maisons coloniales qui font envie.
Je tombe sur un musée d’art contemporain qui est une superbe bâtisse. Le. Seul musée qui m’intéresse vraiment est fermé (photographie)…
J’ai fais 2 gros restaurants qui restent abordables pour nous : la Varangue et le Petit Verdot. La déco est extra au point dans les deux, mais n’a pas grand chose de local. La cuisine est typiquement française et ancienne, pas de création. Par contre la quantité, la qualité, la précision et la classe un peu moderne dans l’assiette. Les serveurs sont trop discrets, on est pas sûr de se comprendre.
Petit course pour partir à l’aéroport, au moment de payer l’hôtel, mon système par carte et appli fonctionne mais tardé à faire le règlement : je dois retirer des espèces en urgence pour payer une 2e fois ! Grrrr. J’ai un peu peur mais pour une fois il n’y a aucun bouchon pour l’aéroport. Longue attente mais départ garanti.
Transit par l’Île Maurice. Impressionnant cet aéroport tout neuf, tout beau et géant. La compagnie d’aviation reverifie tout et m’inquiète un peu, mais ça a passé, on va voir la suite. Remplissage du gros n’avions, un A380.
Un peu la course mais tout s’enchaîne bien : taxi brousse, taxi pour hôtel, hôtel perdu qui a changé d’adresse et on parcours les petites rues, manger un bout, apprécier la fraîcheur de la nuit enfin, douche, préparer les valises car une va rester ici pendant 2 semaines. Réveil 4h, taxi aéroport, longue attente avant l’enregistrement mais ça marche, vol, taxi négocié à la dure (80000 standard à 20000 pour pas rentrer à vide !), choix in extremis de l’hôtel, très bon choix de hôtel finalement (Les bungalows d’Amborano).
Hell ville
C’est la capitale de l’île. Centre ville correct, animé. On passe très vite aux quartiers tiers monde, c’est ça Mada, mais c’est la deuxième qui m’interesse même si je surveille mon comfort…
Il y a des restos chics pour blancs, je ne suis toujours pas prêt à manger local, il y a pourtant une offre incroyable de street food partout en allant des tables en bord de rue, aux stands dans le marché, des gargottes micro restaurant. Je vais rester sur ces dernières pour manger une omelette le matin, mes yaourts …
Cette ville me plais et je fais des aller-retour à la ville d’à côté pour faire de la plongée.
Ambateloaka
Le choc, c’est censé être le cœur du tourisme de l’île et c’est la plus déplorable du pays en même temps : sale, bâtiments délabrés entre deux hôtels, marché local nauséabond… et pas vivant. J’ai l’impression d’être arrivé un jour férié car plus tard ça bouge un peu plus. Il y a en fait une seule rue garnie de bars et restaurants à l’occidentale en arrivant sur la plage.
La plage est très courte à marée haute, elle est bordée d’hôtels et bars, de jardins, ce n’est pas comme chez nous (Carnon).
Le club de plongée dans lequel je trouve de la place fait partie d’un hôtel tout neuf tenu par des français. Il est super bien conçu à mon goût pour un pays chaud. Je vais y faire 3 matinées de 2 plongées, y déguster mon jus de fruit au gingembre (trop fort mais dopant) et enfin un petit café (Maison Ylang).
Je fais le tour des hôtels pour préparer mon rapprochement mais soit c’est complet soit trop cher selon moi. J’ai trouvé un truc sur une île proche, à l’occasion d’une sortie plongée toute proche je m’y fais déposer, astuce !
Île de Sakatia
Pas cher sur Bnb mais plus cher que mon hôtel précédent et moins bien, mais toujours une paillotte bambou mais pas assez de fenêtres pour moi, et sanitaires toujours vétustes mais efficaces, douche eau froide (acceptable vu le climat). Par contre pour ma première fois je suis sur une plage paradisiaque, isolé, calme total. On est presque contraint d’être en pension complète, si on traverse l’île en une heure par la montagne : on a des restos sur la plage sud. Vu la chaleur encore trop forte la nuit (27°C la nuit selon ma météo), je m’installe dans des espèces de lits de plage avec leurs moustiquaires au bord de l’eau avec un petit vent et là c’est le pied ! Le propriétaire me dit qu’il allait essayer (au bout de 15 ans). 3 nuits. J’y lis enfin un super policier trouvé sur place et avance mon blog à propos du Makay ! (Danae Lodge)
Une seule nuit possible dans une maison sur le village au sud de l’île, tenue par des français retirés. De luxe enfin mais ma gastro m’a pas permis de profiter. J’essaie de faire de la plongée mais ça commence mal car mon masque prends l’eau, j’abandonne car ne veux pas cumuler les emmerdes.
Hôtel sur la même île mais plein ouest. J’adore le bâtiment central : toujours ce hangard géant en bois et chaume façon lodge avec au centre un bâtiment en dur entouré de terrasses. Déco dépassée et de mauvais goût sauf un énorme arbre de bois flotté encombrant le bar. Ma chambre pas chère est sous les touts en tôle, mieux le soir. Par contre on est aux premières loges pour le coucher de soleil que je suivrai religieusement. Le resto est plutôt cher mais très bonne cuisine française et bien servie (Océani Beach).
Je reste dans le coin car j’ai réservé une visite de l’île célèbre de Iranja pour le 1 et 2 novembre. Transfert bateau pour le retour, et passer une nuit en ville pour le départ matinal.
Nosy Iranja
L’agence Baleine Rando propose une sortie 2 jours 1 nuit pour voir des requins baleine dont c’est la saison puis aller passer le reste de temps autour de l’île.
Une expérience extraordinaire : on repére des attaques de requins (poissons sortants de l’eau, oiseaux) et on nous fais aller nager en direction avec masques et tubas. De façon très fugace, le gros poisson nous passe dessous. Ça va vite mais c’est inouï. On en en vu 3 différents. Mes collègues nous passeront certainement des photos ? Mieux, voir vidéo ci dessous.
On fais le tour de île pour faire un peu de snorkling, on mange et on dors dans un espace qui sers à différentes agences. Le lit et moustiquaire sont dans une mini paillotte bien suffisante à 3m de l’eau, au top surtout quand le vent souffle la nuit dans le bon sens. Tellement top que ne me fais je me fais une rallonge de 2 nuits.
Nosy Iranaja est un incontournable certainement dû à Instagram. Elle est toute petite, et un banc de sable relie sur 1km une micro ile à marée basse.
Je prends goût à ce vide paradisiaque.
Heureusement j’ai aussi mon livre.
Retour à la ville, je retourne sur mon hôtel préféré de Hell Ville pour le dernier jour, avion prévu le lendemain fin de journée. Dernier petit achats : poivre et deux chemises colorées fabriquées en Chine.
Arrivée très tôt à l’aéroport, je discute avec 2 jeunes. Galère annoncée : vol annulé. Je les amène dans mon hôtel, on partage les frais de taxi. Départ reporté heureusement le matin même mais réveil à 3h30… Revoir mon organisation pour mon dernier jour Antananarivo….
En résumé, il faut venir à Nosy Be pour ses îles…
svp regarder sur grand écran
19 coiffeur
21 au 30
CIGALES A GRILLER
1 au 5 novembre
Mon métier c’est juste ’plage’ (Barbie)
vidéo passée par un collègue de cette sortie. Le poisson fais 4 à 6m de long.