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  • SANTA CRUZ DE LA SIERRA

    du 20 au 22 décembre 2022

    Départ mardi matin avec le minibus vers 9h, j’ai eu le temps de déguster un bon café et un gâteau au chocolat sur la place de Samaipata. On circule entre les montagnes et le paysage est très sympa, l’altitude diminue donc la température augmente clairement, les mamies s’en plaignent, il y a de l’air donc pour moi ça va encore. Bon a savoir : le minibus fait des petits détours pour déposer les gens au bon endroit.

    Je trouve un taxi pour mon bnb, arrivée plus tôt que prévu mais pas de problème pour avoir le studio. On est au 8e étage avec vue grâce à une grande baie vitrée, la clim reste obligatoire. On est dans les faubourgs modernes et chics, les beaux restos sont justes à côté.

    Balade dans le centre ville. Je me décide à commander des lunettes : livraison demain matin à tout prix. Moins de 12h, ça marche !

    Le soir et à quelques jours de Noël, la place centrale devant la cathédrale est noire de monde, il fait chaud, il y a quelques animations – ça fait un peu passegiate italienne.

    Je pensais aller au jardin botanique à l’extérieur, je m’y suis pris un peu tard, mais. Mais coup de chance : en m’approchant du croisement d’où les bus partent dans cette direction, je croise des bonhommes habillés de façon un peu rigolote et finalement uniforme. Une casquette ou un chapeau de cowboy, une chemise old fashion bleue à rayures et surtout une salopette à la coupe particulière et en tissus jean gris très sombre… ça fait un peu Mario Bross blond aux yeux bleu, surtout les premiers un peu bouboules. Quand j’ai vu qu’ils étaient tous comme cela dans le quartier, ça fait un peu rire, mais c’est sérieux quand je voie leurs dames en costume plus que vintage, d’un autre âge. Il parlent allemand, ce sont des mennonites, communité allemande émigrée au début du protestantisme proche des mormons plus connus, en Bolivie depuis 1930.

    Dans le même quartier je trouve enfin un grand marché et son quartier très commerçant, il reprend de la vigueur en cette fin d’après midi. On est plus dans la Bolivie 🇧🇴, populaire comme j’aime.

    Der de der : jeudi matin, direction aéroport en taxi. Tout va bien, malgré le retard du Madrid Paris, j’ai le temps de prendre mon train pour l’Avignon hors grève… Mes parents sont aussi pile à l’heure pour me récupérer à Avignon !

    (the end)

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  • SAMAIPATA

    13 au 19 DÉCEMBRE 2022

    J’arrive de nuit au village, et vais vers l’hôtel que j’ai réservé, ça à l’air cool – trop cooool pour moi. Il faut un peu chaud et lourd, surtout qu’on est autour d’une pelouse bien mouillée, il faut fuir les moustiques. Ça passe mais il va falloir aller sur autre chose.

    Mercredi 14. Dans mes missions : il faut trouver un autre hôtel et confirmer un lieu pour voir le match à 13h. J’en trouve un très mimi à deux pas de la place centrale, mi bolivien / mi British, ça me plais. Petite tournée des agences de voyage pour voir quel tour faire dans le coin. Match.

    Jeudi 15. Via FB on s’organise un petit groupe pour aller voir les cascades de Guasu : on prend un taxi â 5 pour répartir les frais. C’est très compliqué car je pensait partir dans la matinée, on part réellement vers 11h30, tranquille alors qu’une des fille souhaitait partir en fin d’après midi. Tout cela se télescope avec la fête du village avec les discours et défilé des club de foot et des confréries professionnelles. Je repasse par les agences, coup de chance une bande de jeunes allemands est là, je leur demande si je peut m’intégrer à leur groupe pour une rando demain.

    Vendredi 16. Départ pour la rando dans le parc naturel Amboro pour voir principalement les fougères arborescentes. C’est une super sortie malgré que ce soit un peu couvert : on a une vue à 360° au sommet de la montage, les fougères ont des troncs de 4 ou 5m de haut, avec les panaches en couronnes. Sauf que les jeunes parlent fort comme s’ils étaient en boîte (3 copains collocs et 2 copines) et trouvent bizarre de ne pas voir d’animaux- je me décide a marcher loin du groupe, un peu trop tard.

    Samedi 17. Je suis décidé à aller au FUERTE: les ruines Incas à la cime d’une montagne pas trop loin : je me fait emmener en moto taxi au pied et je souhaite monter les 5km à pied au bord de la route. Je suis bloqué par un c.. de chien menaçant. J’espère avancer en stop et les seuls qui s’arrêtent, sont un jeune couple bolivien présent sur la rando d’hier… trop fort. Un autre jeune couple me redescendra.

    Dimanche 18. Match, la finale.

    En demi finale, on se retrouve entre français dans le bar : un couple avec deux enfants, un couple en bénévolat dans un refuge d’animaux dans lequel je vais passer 3 nuits. Pour la finale : un jeune couple remplace la famille, une autre famille avec grands enfants. Ils vont me proposer la sortie de demain, merci le foot …. Il y a en parallèle, la fête du village avec sa foire et ses petites attractions.

    Lundi 19. Rando sur le Codo de los Andes (le coude). Et vraiment génial ce nouveau décor ! Équipe très sympathique, météo avec peu de soleil, mais éclaircies à la fin : ok pour les photos ! Ensuite nous avons remonté une rivière pour aller voir des cascades -un peu sportif car il a fallu escalader quasiment tout le long, bon sport !

    Parfait, moi qui ne savais pas trop comment organiser ces derniers jours.

    Après le refuge, je retourne à mon super hôtel. Petite vie embourgeoisée de bobo dans ce bon village touristique et bien sauvegardé. Les affaires cools pour touristes étrangers exigeants sont tenues par des étrangers, on y retrouve un bon confort….

    Mardi 20. La route pour Santa Cruz. Il fait de plus en plus chaud !

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