Je me perds un petit peu sur les petites routes de la côte ouest, loin de la nationale. On doit être tout de même sur une route célèbre car je croise beaucoup de motards, c’est vrai que la partie montagneuse est superbe, bien que ce soit typique de la Nouvelle-Zélande, ces prairies sur ces multiples petits mamelons pointus et imbriqués sont vraiment photogéniques. Mes passages nuageux – effet spécial préféré – sont bien là pour me plaire. Les moutons sont visiblement ici, cool, ils font la sieste. On trouve pas mal de vaches, de buffles (mozza ?). Ça tourne pas mal, agréable à conduire.
La voiture automatique est bien pratique pour gérer facilement les arrêts photos.
Matakana
Je passe par hasard par ce village qui a tout d’une ville touristique même si ont est pas directement au bord de la mer. Son allée de commerces est d’un niveau supérieur…au point d’y trouver enfin du pain à la française type pain au levain croustillant. Des hôtels coquets tous neufs et des boutiques de souvenirs. On est pas trop loin de la capitale.
Voir en photo : les plus beaux WC publics du monde.
Je continue vers la partie sud d’Auckland, vers l’est de la péninsule. Nouveau décor : cet arbre vert fluo qui orne les prairies ou le devant des maisons. Il est taillé en bas par les vaches, les nouvelles pousses plus claires ajoutent du relief, arrêt photo.
Péninsule de Coromandel . Haihei
Micro village balnéaire, deux avantages touristiques. Dans le coin, les plages ont aussi des sources chaudes immergées : il faut creuser sa baignoire à marée basse pour obtenir une eau très chaude qui arrive seule par le fond… je me demandais pourquoi les touristes se baladaient avec une petite pelle même s’il y avait eu une ruée vers l’or dans le coin, comme un trafic, elle se louent dans les campings.
Curiosité à voir : Cathédral Cove, une percée dans la falaise sur la plage. J’ai pris une randonnée en kayak exprès, mais on l’a vue de loin, peut être à cause de la marée haute et de la forte houle, mais c’est une sortie gâchée. Quand même content d’avoir pu prendre la mer malgré les vagues, finalement ça se fait. On a peu ramé car on est passé en mode bateau à voile en groupant les canoës et en tendant une toile. Sortie décevante, on sent l’efficacité de l’industrie touristique. La mer est passée au calme l’après midi…c’est un métier.
Camping très sympa avec piscine chauffée, j’y prends goût. Cette chaîne de camping me plais beaucoup et je vais la suivre (Top ten)
Roturoa
Retour dans le centre pour Roturoa, un ville importante aussi basée sur le thermalisme, il y a un jardin public avec des funérailles et ça embaume partout. Des h3otels partout et un centre de conférence.
Il y a des parcs volcaniques à visiter partout, je vais au principal. Ce qui est épatant, c’est la diversité des situations dans un même lieu : chaque fosse à sa couleur, son acidité, son comportement.
On a rendez au geyser de 10h15. Mise en scène avec théâtre de verdure, présentatrice et activateur chimique pour un spectacle à l’heure. Le geyser bave puis crache sa vapeur. Le plus beau sera le chant maori – à capella de la présentatrice.
Hobbiton, village des hobits
Retour dans les terres, j’ai réservé en fonction de la météo et même j’ai pu corriger à la dernière minute pour avoir du plein soleil. Ok ils sont cools ces kiwis sous leurs airs américains.
Tout est très cadré, en fait on nous reçois à 2km du site, avec parkings et restaurant. On nous approche en bus sur le site avec notre guide. Un départ toutes les 15 min.
L’endroit est paradisiaque, calé au creux de nos mamelons typiques avec quelques très grands arbres. Il y a les façades décors : des micro maisons typiques enterrées avec des accessoires pittoresques.
Ce qui m’à le plus plu c’est la partie jardin, on est dans un jardin, au printemps avec les fleurs et des oiseaux partout (comme dans tout le pays). Tout est pensé comme un village habité par des lutins type nordiques 1900. C’est très bien fait, ça ne fait pas carton pate.
Fin du circuit avec une boisson offerte sur la place des fêtes. On peut louer pour des entreprises et mariages. Une partie du groupe mangeais dans un chapiteau décoré à côté.
Ce sont les photos qui prennent du temps, surtout que chacun veut son portrait devant la grande maison. Le guide doit aussi cadrer à la chaîne. Ce sont toujours les japonnais les champions : 2 femmes se sont prises en premier plan de toutes les façades.
Content de la prestation même si je fais partie des 30 % des visiteurs qui n’ont pas vu le film…
Mont Tongariro
Le village n’est pas spécialement accueillant, je trouve mon camping – pas prestigieux mais il a ses minis piscines thermales couvertes. Je réserve en urgence une navette pour m’amener d’un parking vers le départ d’une célèbre randonnée.
Je n’ai pas le choix de la date, il faudra faire avec la météo. Il fait une pluie fine et un petit brouillard et internet me dis que ça doit être comme ça toute la journée, normal pour une montagne. Blasé et je me demand eaquel moment je pourrais faire demi tour. On est très nombreux sur le circuit, ça fait plutôt pèlerinage, vu la variété du public, je devrais m’en sortir.
Frais à l’extérieur et transpirant à l’intérieur, je me déshabille rapidement et je même mets comme pour l’aviron (capuche du sweet sur la tête, sweet en echarpe) jusqu’au short moulant.
A l’approche du sommet, on commence à apercevoir le volcan par moments car ça se découvre légèrement. Au moment idéal, au sommet, c’est le ciel bleu,de là on peut bien voir les montagnes voisines, les pentes de nos volcans, puis les lacs colorés. C’est vrai que c’est épatant. Il y a encore des petites zones de neige : je pourrai dire que j’en ai touché cette année.
La plus longue partie sera la redescente, une partie en plein vent -mais au sec. Je me paie le luxe d’une petite sieste au bord du sentier.
Bravo, arrivée à la voiture.
En bon état, mais c’est le lendemain que je vais accumuler les douleurs et une bonne crève.