3 musiciens à la flûte de pan : chacun joue une seule note successivement.
3 musiciens à la flûte de pan : chacun joue une seule note successivement.
5 6 7 OCTOBRE 2021
Depuis Arequipa, le transfert se fait par un bus de touristes avec guide. On fait plusieurs arrêts pour voir une variété de lamas sauvage dans une réserve que la route traverse. Il y a différentes espèces de lamas, on devrait dire dromadaires. Certains ne sont que sauvages. Ils ont une drôle de tête mais sympa, ils nous regardent en curieux.
On monte en altitude, un passage, le plus haut à 4700m.
aussi haut que le Mont Blanc !
Ça va, juste mal à la tête, mais durant la pause je bouge doucement…
Arrêt à Chimay, le gros village du coin. Pour moi c’est direction un village dans un mini hôtel familial. La dame est en costume, je suis le seul touriste et je mange avec eux, ils connaissent deux mots de français. Je ne parle pas assez espagnol pour lancer la discutions, c’est un peu difficile. Malgré le froid, on est dans le salon salle à manger sans isolation et la porte sans vitrage, normal. On est chez des agriculteurs perdus dans la montagne sans grands moyens.
Cuisine familiale, ça me plais plus. Infusions avec les plantes du jardin. Elle fait une boisson froide à partir de graines de cactus : elle obtient un épatant rose fluo naturel. Il faut que j’en retrouve ! C’est peut être ça qui leur fait accepter les boissons chimiques de toutes les couleurs, notamment le ”inca Cola” qui est jaune avec un goût indeterminable.
Ellle m’emmène faire une ballade, on fait un petit tour sur la colinne avec un cimetière antique dans les rochers, et dans les champs en terrasses qui sont spectaculaires quand on les surplombe.
L’après midi on doit aller se baigner dans les eau chaudes : descente à pieds au bord de la rivière aux bassins municipaux. On arrive pile avec la pluie. C’est systématique : le peu de fois où j’ai pu me baigner dans ce genre de piscine, il pleut ! Pour une fois, elle n’est pas thermale dons il n’y a pas d’odeur du tout. Je me suis demandé qu’allait donner la dame en maillot de bain, sortie de son habit traditionnel. La pluie continue et on rentre en taxi.
De la maison, c’est dégagé seulement le matin et on peut voir au loin les sommets qui se sont enneigés vu la pluie de la veille. On distingue bien le volcan fumant.
C’est déjà fini, on repart pour un circuit sur le fameux canyon de Colca un peu plus bas.
La première partie est une vallée où l’on surplombe tous ces champs en terrasses. J’imagine le travail pour monter ça à l’époque. Ils n’avaient pas trop le choix vu le relief. Pour nous le résultat est superbe. Certains parcelles sont irriguées, il y a des canaux pour une irrigation gravitaire à la raie. Pour les parcelles du haut non desservies, ils mettent des plantes où la pluie suffit lors de leur été pluvieux.
Plus bas, on arrive sur le canyon : les pentes s’accentuent, tout se resserre. C’est une fois de plus un des plus grands canyons du monde, chaque pays doit avoir le sien. Les sommets sont proches. Ouf on a grand soleil.
Une des attractions est le vol des condors dans les falaises.
Le circuit dure qu’une demi journée, ils nous emmènent vers un resto. Horreur c’est un buffet.
Route pour Puno toute l’après midi, on roule sous la pluie, avec de beaux éclairs proches. Je me gèle dans le bus. Normal.
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