4 5 AOUT 2021
On longe une chaîne des Andes. Je ne me lasse pas de ces nuages qui se frottent au montagnes. Dans la plaine, c’est bien plat. Des pâturages, mais les vaches ne sont vraiment pas nombreuses, toujours ces grands arbres. C’est bien vert. Chaque fois que je retrouve ce paysage ici, ça me fais penser aux films de Louisianne, avec ce belles maisons avec ces grands arbres ???
La route est franchement impeccable, sauf une petite zone et comme en Afrique des volontaires jettent une pelletée de terre dans les trous à notre passage en espérant une pièce.
On est dans une région différente et je ne sait pas pourquoi. En tout cas les fruits et légumes sont vendus dans des vrais magasins et bien achalandés et les restaurants ne proposent pas de jus de fruit frais alors qu’il y en a dans tout le pays, même au bord des routes. Le carburant est vraiment moins cher que dans le reste du pays. Chaque village que l’on traverse est normalement une série de restos boutiques etc et pas ici. Bon.
Par contre chaque ralentisseur, péage ou zone d’attente pour travaux dispose d’une bonne quantité de vendeurs de rue.
Le premier soir je m’arête dans un motel qui est parfait, mieux et moins cher que sur la côte. La ville est très animée ce vendredi soir, ça grouille et je suis content.
Le matin, visite du cimetière voisin.
Je me refais une grimpette pour changer de vallée. Beaucoup de camions, qui me ralentissent, mais maintenant je sais gérer pour doubler, donc ce n’est plus un problème.
Les kilométrages sont courts mais les temps de parcours annoncés par le Gps sont énormes, et justes malgré la belle route. Camions et travaux sur routes tortueuses.
Sur ces routes de montagne, la vue deviens de plus en plus belle. Bizarrement c’est sur ces hauteurs qu’il y a le plus de restaurants. Mais quand même, je me rend compte qu’aucun n’a sa terrasse ouverte sur le panorama. Bon. Ici comme souvent dans le pays dans ces secteurs pleins de restaurant, il affichent leurs chapellets de saucisses à la poussière et gaz d’échappement, il fait pas trop frais non plus. Voir photo. On est aussi dans une région de mandarine, pas de champs mais tout en extensif dans la montagne.
Quand on s’arête pour regarder ce panorama, les coteaux montrent qu’il a bien du monde qui habite là : des maisons, des sentiers, des parcs avec vaches, des petites parcelles de culture et des arbres partout : mandarines, avocats, bananes…. De loin, ces montagnes me paraissaient vierges. En fait de proche en proche on doit pouvoir faire tout ça à pied même s’il n’y a pas de chemin officiel.
Montée et descente, c’est pareil. Cimes ou gorges, c’est pareil, on est bloqué entre la rivière et la montagne, aussi tortueux. C’est souvent des zones de baignades avec resto et piscines si ont est proche de grandes villes.
Le dernier secteur à grimper change de décor : un peu plus sec, vallée un peu plus ouverte. Ça se remarque, c’est beau. En fais je suis à l’entrée du Canyon de Chicamoca, avec un des plus longs téléphériques du monde. Trop tard pour moi et c’est fermé demain. Bon. Et si je tentait quand même un hôtel par là ? Gps : le plus proche est un ”hostal campestre”.
Bingo ! Il est avec super vue, la chambre est une maisonnette, au frais enfin, douche chaude enfin, pas de bruit de route.
Photos : toutes les chats de Colombie sont en 3 couleurs (femelles) exclusivement, aucun n’a peur quand on s’approche pour les caresser. Dans le désordre. Un vendeur s’est arrêté au milieu du rond point, son client presque aussi.
Chicamoca 
Chicamoca 
