Catégorie : VOYAGES

  • Forêt tropicale de la réserve de MANU

    18 19 20 21 OCTOBRE 2021

    Nous partons dans un mini bus pour la forêt d’Amazonie de l’ouest, en fait juste de l’autre côté de la montagne, vers l’est de Cuzco, dès que ça redescend le paysage et la végétation changent. Petit arrêt au belvédère : très petit arrêt car il n’y a qu’une mer de nuages, mdr !

    La route est quand même longue, déjà sortir de Cusco prends presque 1h. Il faut faire le tour pour repêcher les autres à leur hôtel, charger la bouffe et le cuisinier. Il a deux espagnols père et fils, un couple de jeune polonais.

    La route est tortueuse, on verra mieux le décor au retour. Il nous faut passer de 2500 ou 3500 à 450m d’altitude, un peu comme sur les routes de Corse, étroites en lacets infinis. Mais ici on s’arrête de temps en temps pour voir des singes jouer à Tarzan, trop fort, ou chasser l’oiseau bizarre rouge emblème du pays.

    On arrive le soir à un premier hôtel de campagne, visiblement dédié à ces agences. Le lendemain on enchaîne, mais comme il pleut on s’arrête dans un mini sanatorium pour animaux, c’est presque un zoo, trop mimi les petits singes. Photos!

    Dans le village voisin on charge tout dans un bateau pour rejoindre notre gîte de forêt. On fait un petit détour pour voir une cascade, l’hôtel qui surplombe la rivière a l’air super, bien qu’en mauvaise posture. Une fois arrivé nous avons encore un petit peu à marcher en portant les valises. Rien d’extraordinaire dans les bâtisses -l’emplacement est super, il surplombe la forêt et on a vue sur la rivière. Dans le chemin nous somme accueillis par quelques très grands papillons Morpho (beau bleu ouverts).

    Le mauvais temps persiste, le guide propose d’aller à la pêche, le pilote du bateau à un épervier. Bravo en un quart d’heure il 1ttrape 3 gros poissons, ça a l’air facile. Apparemment les eaux troubles comme en ce moment seraient idéales. Jamais content des cuisiniers, vu l’exception, je propose de prendre en charge le repas du soir avec le jeune espagnol qui en fait viens d’ouvrir un petit resto au Pérou. On devrais s’en sortir. Ça m’a permis d’entrer dans la cuisine et voir comment il travaille et avec quoi. Le jeune cuisinier de l’agence travaille en blanc et avec une toque de Ratatouille… L’espagnol n’avait pas trop d’idée, j’ai pris les directives et ça a marché, je lui ai même appris le riz pilaf.

    Première nuit super dans ce gîte, l’avantage majeur pour moi de cette région et de cette saison, est que les nuits sont fraîches et il n’y a pas de moustiques, je n’ai pas été ataqué même si en prévention je suis resté en jean et t-shirt à manches longues – je n’ai pas entendu le bruit d’un. Rien que pour ça je reviendrais. En plus le matin à 4h le jour s’annonce et le niveau sonore de la forêt monte à fond par le bruit des oiseaux, j’adore. Magnéto.

    On va encore prendre le bateau, très très tôt pour voir le lever du jour au pied des falaises, guetter le vol de perroquets qui viennent y manger de l’argile (oui). Le vol ne fera que passer, le guide va détecter un rapace posé sur un arbre mort en bas, à coup sûr repéré également par les oiseaux, bravo. Ils sont passés un peu vite et bruillamment mais c’était magnifique. Peu après on à bien vu des singes passer de branches en branches.

    pensée : un singe qui loupe son saut et se fracasse, c’est un peu la victoire de Newton contre Pavlof, sous l’arbitrage de Darwin.

    On fera enfin une bonne rando pendant une matinée, sans voir beaucoup d’animaux mais ça m’a beaucoup plu, j’ai pu faire qq photos de beauté plastique. On a fait une sortie de nuit aussi, on a vu les yeux fluos dans les lampes de quelques chouettes spéciales, et on les a bien entendu aussi, leur chant n’a rie a voir avec ce que l’on connaît chez nous. De jour on est retourné pour en voir une, épatant : elle était toujours là mais je n’ai vu qu’un bout de bois à la cime d’un arbre mort, ton sur ton. En fait elle a un physique très bizzare, même sur le livre on a du mal à y reconnaître un animal, je ne discerne rien du visage…

    On va faire un petit circuit dans un autre coin avec beau temps enfin, on va encore voir des petits singes et des drôles d’oiseaux presque préhistoriques, ballade sur un étang au coucher de soleil. Super on prends son temps, le guide est passionné. Il est bien, parle pas excessivement, n’a pas de diction caricaturale du guide péruvien.

    Je serais bien resté qq jours en fait, c’est le calme complet, seuls les bruits de la nature et de la rivière. Je reviendrais.

    Le retour fastidieux encore sur le même chemin, mais plus sympa avec le soleil, en bas du moins car on a fini dans les nuages en haut.

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  • la montagne arc-en-ciel de PALCOYO

    17 OCTOBRE 2021

    Cuzco est une plaque tournante inévitable du tourisme : les alentours sont riches de sites archéologiques ou paysagers en plus du célèbre Machu Pichu. Son centre ville est assez riche et vivant pour le voyageur qui peut y séjourner longtemps (j’ai quand même mis un peu de temps à m’y plaire, peut être à cause de ma gastro).

    Il y 3 sites différents autour de Cuzco avec des montagnes colorées (si j’ai bien compris). Palcoyo, l’un d’eux, est à quelques heures de route, j’ai encore un départ matinal. On fait une pause déjeuner carrément dans une salle de restaurant visiblement spéciale excursions : la parcelle se partage entre le resto et des rangées de maïs à l’écart du village et plusieurs minibus s’y succèdent.

    Arrivés à l’entrée du site : du parking oû il y a déjà des dizaines de bus, il faut maintenant faire encore deux ou trois kilomètres à pieds pour aller au point de vue qui est à l’horizon et à 5000m d’altitude…

    Au secours ! Ça recommence ! J’en peux plus !

    Les collines sont un peu enneigées et le sol coloré est dissimulé, mais le temps d’arriver tout a fondu, ouf ! La première partie est facile car plate, et en plus il y a un super soleil, il faut même chaud en s’agitant ainsi.

    Première côte, j’assure mais le rythme diminue. Je peut arriver au bout mais les premiers nuages arrivent. Grâve décision : se faire trimbaler à cheval pour gagner du temps, j’arrive à temps pour profiter d’un bon moment de l’éclairage avant que ce ne soit totalement couvert.

    La montagne arc en ciel est étonnante, l’espace concerné n’est pas grand mais ça fait son effet, les photos que l’on nous a montré sont un peu trop photoshopées. On est sur le second site le plus visité après Machu Pichu, il y a une foule sur l’autre flanc duquel on a la vue, en mode instagram et WhatsApp car sur ce seul point il y a du réseau !

    L’endroit est tout aussi spectaculaire par sa vue : on est sur une ligne de crête qui sépare deux énormes vallées, on surplombe bien celle d’ou l’on vient, les montagnes environnantes sont de tous types et de toutes les couleurs, des traces de neige, ou tout un glacier énorme et blanc brillant. Rien que ça, ça vaut le détour !

    Les chevaux, options, sont menés par des locaux en costume, et ça aussi ça vaut la peine, ça paraît folklo, mais il y a un effort surtout tout les hommes car pour les femmes, elles sont souvent en habits traditionnels au Pérou. J’ai fais qq magnifiques photos.

    Le cadre de montagne aride dispose d’une végétation épatante quand on la regarde de près, j’y ai même vu des lézards qui y prennent le soleil. Très bon sujet pour beauté plastique.

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