Catégorie : VOYAGES

  • Mont Maci jour 5

    15 mars 2023

    Dans le village de l’hôtel, DALABA, nous commençons par la visite d’une maison, la Villa de Miriam Makeba qui aurait vécu ici. Un vestige des année 60 en béton mais selon moi un mix intéressant entre la modernité pour les grands volumes, les terrasses couvertes exposées aux vents, à la forme inspirée des cases traditionnelles par sa forme ronde, sa partie couverte en périphérie. On le peux pas entrer mais l’intérieur est toujours meublé, les photos nettoient un peu l’ambiance…

    On visite un monument administratif ‘la case à palabre’, un palais administratif moderne de 1930 en terre, rond et très travaillé dans les décors en relief.

    On reprend la voiture pour aller sur le village de Maci. En route, pause chez des artisans en vannerie (un achat de petites coupelles) et un producteur de miel, on en aura maintenant pour le petit déjeuner (j’en achète un petit pot pour la maison).

    Repas dans le jardin d’un peintre réputé, très agé. Rando pas loin pour aller voir une grotte.

    Nous arrivons au mont Maci pour son ascension – une rando de 2-3h- il est rond, plat sur le dessus mais cerclé de falaises de grès. Une partie est un peu difficile, mais ça se fait bien. Ca m’a rappelé un coin d’Ethiopie. A son pied on traverse un chaos de rocher, l’un d’eux, énorme, tiens debout suspendu sur son très petit pied… A coté des carrières de sable rouge ou blanc, pour de belles photos, les parties creusées sont comme des chapelles…

    Apparemment le guide ne veut plus que l’on dorme dans ce coin. On se rabat sur la cour de la maison d’un notable, puis sous sa terrasse vu qu’il pleut. Campement pas sexy, toutes les tentes sont serrées sur le carrelage, le chef/marabout tiens la jambe des chauffeurs pendant des heures et ne les lâche pas… je dors avec les bouchons d’oreille ! malgré tout je suis réveillé par la musique qui serait due à un mariage dans une maison proche, je me lève pour aller enregistrer – comme d’habitude j’arrive un peu tard car ils passent assez rapidement à table – accalmie- mes collègues n’étaient pas content de cette soirée.

    16 mars 2023

    J’espère trouver ce matin un « café touba » (j’ai gouté la veille, ça ressemble à un lait épices-gingembre) mais là, le café d’hier était encore fermé, les autres cafés n’en servaient pas. Ce doit être une spécialité du soir. Ce matin c’était café noir fait à la grosse cafetière italienne, spécialité du pays, servi dans de minuscules tasses en porcelaine. C’est rigolo de voir dans ces cafés très minimaliste -pour rester poli-, de voir des ouvriers à table boire un café dans une délicate micro tasse de dinette…

    Dans ce village qui se réveille, une laiterie propose une préparation buvable vendue sous sachet à téter. On trouve des pains à la française (type restaurant).

    Noter les dessins sur les façades des magasins, c’est LE STYLE du pays.

    Début de la grande rando depuis le pied du mont Maci. On descend pour passer dans un bas fond avec de l’eau en de grands potagers, on y achète des légumes.

    Repas au bord d’une rivière bien au frais sous les arbres, baignade. Il va re falloir passer au soleil qui cogne.

    On va arriver sur les chutes de Kambadaga. 2 Cascades successives impressionnantes. Voir sur internet : ça peut être énorme en saison des pluies !

    On va passer la nuit au bord de l’eau, un peu plus haut. Grande toilette, et surtout nage car il y a un « grand bassin ». Je ne camperai pas dans le lit du cours d’eau ! Rencontre de 2 jeunes français qui voyagent au long court : aller retour France-côte d’Ivoire en 1 an ! Bravo !

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  • WALIYA jour 3

    13 mars 2030

    Journée de randonnée, on retrouvera nous affaires transportées par pirogue à un autre bout du lac.

    On passe en hauteur et on surplombe une partie du lac. Malgré la saison chaude et sèche : des ruisseaux coulent encore. Mes collègues qui ont des pilules désinfectantes y font la recharge des gourdes.

    En fin d’après midi : objectif cascade, dans un petit coin de paradis, l’eau coule assez bien au fond d’une petite gorge que l’on atteint à la nage, l’eau est rafraîchissante pile à la bonne température. De retour, on traverse quelques petits villages.

    Il y a deux fêtes de mariage en préparation. Le premier : les femmes du village préparent à manger dans d’énormes marmites, et avec une grosse ambiance. Pour le second, c’est plutôt disco, ils mettent pour nous le groupe électrogène en fonction pour l’ordinateur du dj et la sono, là c’est nous qui mettons l’ambiance, je fais danser une villageoise avec la musique à fond…

    Nuit près de l’eau : natation, toilette, les gamins sont heureux de nous montrer comment ils sautent de l’arbre dans l’eau.

    14 mars 2023

    Lever du jour magnifique sur les palmiers immergés. On embarque en pirogue pour retrouver notre minibus au point de départ. Route chaotique toujours, pour retrouver le goudron.

    Pause dans un des monastères chrétiens perdus dans ce coin. Il y a une poignée de moines sur cette ancienne propriété agricole coloniale. Un peu de culture et d’élevage fait par des employés. On nous fait visiter un monastère en construction en hauteur d’une colline, avec son cloître et église. Il y a encore un très gros travail dans cette construction un peu chaotique pour rester poli, mais j’apprécie la vue, le calme et la climatisation par le vent…

    Longue route, et nous tombons en panne à la sortie de Kindia, pause repas sous un arbre au bord de la route, il fait quand même très chaud – remplacement par deux voitures inconfortables pour un si long trajet -.

    Soirée dans l’hôtel SIB à Dalaba, désuet, d’un ancien luxe, terrasse avec vue et piscine, chambres avec haut plafond. Ma phobie des chambres trop chaudes et sans air m’inquiète – j’ai pu faire des courants d’air clandestins et quand même bien dormir.

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