Catégorie : NOUVELLE-ZÉLANDE

  • Dernière ligne droite

    21 au 24 janvier 2025

    Retour sur l’aéroport par la nationale, vitesse lente. Je reprends la route Scenic Road vers Piscton car il y a peu de vent, la mer pourrait faire miroir.

    Descente vers Bleiheim. Le paysage change encore, on serait sur la Californie avec 22°C au lieu de 40 : les monts autour sont couleur paille et la vallée est couverte de vignes. De loin ce pourrait être la vallée du Nil.

    Les vignes sont hautes sur pattes, souvent en herbes. Beaucoup de chais sont visitables et font tout ce qu’il faut en oenotourisme. Stade actuel de véraison.

    Pause de la dernière chance dans un magasin d’arrosage pour voir. C’est une franchise, et il vendent à peu près les mêmes gammes de produits que nous.

    On longe maintenant la mer. Ça fait encore bizarre ce paysage qui a l’air sec et que j’associe toujours à de fortes températures. Arrêt sur un parking aménagé, on surplombe une colonie d’otaries. C’est vraiment cool, ce doit être l’heure du bain : les bébés s’amusent follement dans les petites piscines qu’il y a dans les rochers.

    Kaikoura

    Petite ville balnéaire toute en long, j’ai choisi le pire camping planté entre la nationale très fréquentée par les poids lourds toute la nuit, longé par une voie ferrée mais à 100m de la mer. Ce sera le plus cher aussi de tout mon séjour, il,est pourtant de la chaîne TOP TEN.

    Il y a une petite péninsule avec les otaries, il faut pas le faire mais il y a de bébés otaries seuls que l’on peut voir à 3 mètres.

    Vue sur la chaîne alpine toute proche, avec encore un peu de neige…

    Hanmer Spring

    Le décor devient assez méditerranéen, il n’y a plus de fougères ni de fleurs oranges. C’est la saison des marguerites et des cerises.

    Détour par le centre, en se rapprochant de la chaîne alpine. Cette ville à sa station de ski, ses jetskis sur rivière. Bien calme à la fin de leurs vacances scolaires. Il se trouve un camping isolé et pas cher, au bord de la forêt, j’attends le petit matin avec impatience. Rando de 3h dans la montagne juste à côté, avec un bouquet champêtre au retour. Je suis garé sous un cerisier avec de tous petits fruits et très noirs, il y en a plein dans le quartier.

    info : le camping est à vendre.

    Fini les détours, on rentre à Christchurch, avion le lendemain après-midi !!!

    Christchurch

    Il y a sur la route, toujours ces grands champs plats, ici un peu plus de cultures, sinon toujours ces vaches dans des prairies arrosées. On descend doucement du plateau pour rouler proche de la mer. Le bord de mer serait un peu marécageux. En se rapprochant de la ville, on peut longer des quartiers neufs donnant sur la mer et un golf.

    Petite pause à la plage donnant sur l’océan Pacifique, et un petit plouf symbolique tant qu’il y a du soleil. Pas trop baignable pour moi car ils y a de grosses vagues, c’est pas très chaud mais j’ai fais de progrès sur ce sujet. Le ciel noirci du côté de la ville.

    J’ai réservé une ’cabine’ pour la première fois, dans un camping. C’est juste une chambre en cabanon moderne, il faut utiliser cuisine et sanitaires communs. C’est pas mal, et surtout adapté pour préparer les valises et être certain que la tente ne soit pas mouillée – j’ai tout mis au soleil ce mation au démontage et surtout le pliage est super réussi. Tri des affaires à ’abandonner’ sur place, répartition dans les sacs, et surtout vérification grâce à une balance à main que m’a prêtée le camping (ce qui m’inquiétait le plus, ne pas dépasser 30kg+7kg).

    Petit tour en ville ce soir, j’ai trouvé un spectacle. Vu le mauvais temps, gris et venté, on se gèle. Le centre ville paraît tout neuf, une énorme galerie marchande avec un tramway vintage pour animation. Tout les restaurants, cafés, food-court où l’on choisi le pays de destination. Pour moi ce sera l’Inde car j’ai un comptoir oú des Indiens commandent, une grande crêpe de riz garnie, super parfumée/épicée – un voyage. Un verre de vin au stand d’en face, sauvignon goût pomelos – on peut s’y installer pour manger – moderne.

    Le spectacle est dans un théâtre de la même zone. Façade vintage, intérieur aussi, sauf les accès qui sont tout modernes, même façon dépôt industriel. The Tape Face Show, l’acteur à un scotch noir sur la bouche, et fait un spectacle de rue type place de l’horloge à Avignon en invitant des spectateurs comme partenaires sur ses sketches type clown. Éclectique, peut faire des progrès. Il est originaire d’ici et il est très célèbre, assez pour jouer à Las Vegas.

    Dernier jour

    Un seul oiseau à 5h du mat mais ça m’a réveillé. Certainement le même que les précédents mais il ne joue que 2 notes. Intéressant.

    Petit dej en finissant les restes, on laisse ses excédents sur une étagère de la cuisine prévue à cet effet. Pareil pour le matériel.

    Je dépose d’autres articles à un charité Shop, pourtant le gonfleur restera dans la malle…

    Dernier repas en ville réussi. Pourtant j’aurais aimé aller sur le port pas loin qui donne sur un bras de mer, mais ça va être un peut court et le ciel ne va pas transcender le paysage. Je visite virtuellement par Maps et ses photos…

    Aéroport direct, dépôt de la voiture, dernière inspection. Bilan consommation 5,3 L au 100km. Dépose des bagages, c’est bon, la tolérance prévue passe pour le poids.

    direction Sydney 》Dubai 》Paris

    The End

    Dans l’avion, au départ.

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  • Poterie à Rai Valley

    13 au 21 janvier 2025

    Parmis les ’outils’ de voyages il y a le Woofing, et il y a encore le helpx (un site). Un site vous mets en rapport avec des familles ou organismes qui vous hébergent/nourrissent en l’échange d’aide à mi-temps. Cette fois j’avais plus de temps, et surtout c’est allé jusqu’àu bout, car la mise en relation demeure hasardeuse.

    Dans l’offre énorme, j’ai trouvé les seuls potiers, Liz et Kraig. Arrivée en fin de matinée : présentations, visite du logement et rdv l’après midi pour faire les premiers travaux. On est dans un hameau de bord de route nationale avec un café, un restaurant, un mini café, une boutique agricole et ce potier à 45min de Nelson.

    Il y a leur maison avec mon logement à l’étage (appartement état neuf), un jardin (potager), un studio de poterie et la galerie de vente. Il est très bricoleur donc il y a aussi un bon stock de produits divers.

    Ils sont potiers avec pour elle 3 gammes : tasses dorées en porcelaine (il tourne, elle décore), des mugs avec décors transfert colorisés, des plaquettes et magnets avec décors transfert. Lui, aussi fait des grosses pièces décoratives ou artistiques. Il a son propre stock de terre de son ancienne propriété et fait son mélange d’améliorants. Il commercialisent sur le marché des artisans de Nelson et dans des galeries.

    Ma mission de seulement 2h par jour – vu que je ne suis pas nourri- va être sur le jardin potager. Ils sont partis 3 semaines et c’est la forêt de mauvaises herbes : donc désherbage des tomates puis des basilics. Facile finalement car on est sur du terreau. Ensuite suspension des tomates (on est comme mi juillet et il y à peine quelques fleurs).

    On a bien sûr parlé céramique, et ils m’ont très gentiment laissé l’accès à leur atelier, leur tour, leur terre. J’ai enfin pu m’exercer à nouveau. On s’est fait des démonstrations, il est très expérimenté mais tourne avec ses propres techniques, bien différentes des miennes, un peu brut mais ca fonctionne. Sa terre légèrement chamottée est vraiment agréable (et conciliante ?)

    Pour me remettre en route, je commence par des bols. Il va finalement me les émailler et les faire cuire. J’aurai un souvenir, et coup de chance : les 3 s’empilent parfaitement. J’ai tenu à laisser une bonne partie de sa terre nue et un peu brute, chose qu’il ne fait jamais.

    J’ai pu travailler librement, c’est génial, en ayant tout mon temps :

    • Tenté 2 bouteilles, réussies, et presque identiques. En privilégiant la forme du col, j’ai sécurisé en laissant un corps trop épais.
    • Une sphère coupée en deux puis ré assemblée.
    • Un bol refermé puis ajout de pétales. Je le souhaite toute en terre naturelle en haute température. Ils m’enverront la photo…

    Je lui ai consommé pas mal d’argile. Ils ont l’habitude d’initier les helpers à la poterie mais j’étais le premier à travailler sa terre, le premier à déjà savoir faire.

    Kraig s’est lancé dans une œuvre qu’il doit présenter dans un salon à Pâques. Il me dit que c’est une très vieille idée. Je lui ai donné un coup de main dans les manipulations vu la taille et donné des idées pour sécuriser le job. J’ai adoré cette partie, ça fait ’assistant d’artiste ’, Liz à glissé que ça (je) le rendais un peu nerveux. Il m’a glissé que je réfléchissais trop. C’était intéressant de voir sa méthode de travail, son process. Agréable aussi : le voir en joie dans cette opération (pour ne pas dire travail).

    Liz m’a montré ses différentes techniques de décor : le transfert à partir de tirages laser maison faits avec un toner spécifique. Le décor au pinceau pour des dessins dorés.

    Pour une première tentative Helpx, elle est réussie !

    Pelorus Bridge

    J’ai donc passé une bonne partie de mon temps libre au studio, je ne regrette pas. Le reste du temps j’ai visité les alentours : le pont du Pelorus et les Malborough Sounds.

    A 8km de la maison : le pont surplombe une rivière avec des enrochements. Un plan du Seigneur des Anneaux est tourné par ici. L’eau est super transparente. J’ai pu m’y baigner bien qu’elle ne soit pas super chaude.

    Havelock

    Village le long de la nationale avec un pied sur un bras de mer. Ils en ont fait la capitale de la moule à coquille verte, à part cet effet, elle est surtout énorme : 7 à 10cm de long et bien remplie. Elle est élevée dans les bras de mer de la région.

    Des cafés et des restaurants, je recommande celui sur le port. Une galerie, un bateau de croisière.

    French Pass

    On est dans la région des bras de mers super étendus des Malborough Sounds : les montagnes et des ’lacs’. C’est vraiment surprenant et beau, très calme. Des hameaux au bord de l’eau, les maisons dans la forêt avec une superbe vue. Des scènes de pêche populaires sur les pontons.

    Dans cette géographie de multiples bras de mer, deux se rejoignent en un point, les eaux tourbillonnant en fonction des marées. Phénomène, mais ce jour ensoleillé et clair c’est la route pour y accéder qui est fantastique. On finit sur des hauteurs, dans les prairies avec vue sur le relief et la mer.

    Il y a, tout près du passage, une mini plage sans vagues, sans personne. J’ai dû y passer deux heures, notamment pour enregistrer le bruit des vaguelettes.

    Tout ça sur des podcast de jazz de la radio Fip, et un très bon documentaire sur la cuisine.

    The foot !

    Picton

    La ville est sur un petit bras de mer, c’est le point de liaison avec l’autre île par bateau. Il y aussi des bateaux de commerce, notamment du bois. Il y a la nationale pour rentrer à la maison, ou la route touristique par les différents lacs.

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