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Un article du blog

  • COCHABAMBA

    9, 10, 11, 12 décembre 2022

    Retour de Torotoro à la capitale du coin, à vrai dire, c’est bien une grande ville, avec son centre historique, ses attractions, des grands immeubles, un téléphérique….

    Mon BNB est dans un quartier un peu trop chic, sans vie et à l’écart. Déco mimi mais comme d’hab les bourges n’ont pas changé les draps ni (fait) nettoyer la salle de bain à fond… comme je me décide de rester un peu plus je vais trouver une autre chambre dans un autre quartier plus middle class, la maison est plutôt bobo avec des photos de voyage de la famille. Je me permet de demander si les draps ont bien étés changés. C’est mieux et moins cher, et en plus je passe un super dimanche dans ce quartier….

    Vendredi 9 – Première virée en ville, je me de décide à visiter un ancien couvent. La surprise du siècle : il est exposé un petit harmonium colonial transportable, exactement le même modèle que nous avons à la maison, hérité de l’oncle de mon père.

    J’ai encore une chance : un nouveau son de fanfare m’attire, c’est juste le début de l’énorme défilé de Noël de nuit.

    Samedi 10 – objectif, trouver la pâtisserie française. J’y passe en fait quasi 2h à discuter avec le pâtissier et son associé. Discussion passionnante. Cela me fait rater la visite d’un palais – je vais donc rester un jour de plus.

    Objectif de la soirée : monter en téléphérique sur la colline flanquée d’une statue du Christ géante en espérant y voir le coucher de soleil,. Je ne suis pas le seul à avoir l’idée, c’est environ deux heures de queue, déjà j’ai attendu dehors 20min pour acheter le billet. Coup de chance, la vendeuse me confie au gardien qui me mène directement aux œufs, c’est à dire que je grille tout le monde…. en effet le téléphérique est un grand manège, pas celui de La Paz. Au retour la queue est en haut, je craque et fait la descente à pied. L’orage commence doucement quand je suis en bas à grignoter un sandwiches street-food. Coup de chance : le taxi me dépose et le gros orage démarre ensuite….

    Dimanche 11 – visite du Palais Portales, d’un riche minier qui a vécu en partie en France, tout viens de chez nous, l’architecture type 1900 à Deauville. La classe. Aujourd’hui un musée toujours privé qui appartient à la fondation familiale qui existe toujours.

    Coup de chance : de retour dans mon quartier, je remarque des gens costumés. De plus près, c’est une procession de fête de l’église du coin avec la cure au début, suivie de groupe folkloriques et leurs orchestres. Une scène de la vraie vie pas pour les touristes…

    Ça me rapelle quelque chose ….

    Très très intéressant ! J’ai l’impression que la mélodie est imposée, toutes les fanfares ont l’air d’être sur le même air. Le costume andin féminin traditionnel est plutôt modernisé et parfois à l’extrême pour se rapprocher de nos majorettes ? Les cholitas en costume du dimanche sont de type uniforme et concernent les dames plus âgées ? Les chorégraphies ne sont pas extraordinaires et pas au point ? Le dernier groupe est un niveau au dessus et beau plus sur le carnaval, je me suis éclaté sur les photos et un peu de vidéos !

    Lundi 12 – départ vers Samaipata, le taxi me dépose à la station centrale, raté, ici on part sur Santa Cruz par une autre route. Il faut passer par une autre compagnie plus loin, re taxi ! Il y a bien une une autre route directe pour Samaipata. Dommage qu’il pleuve tout le long, le paysage est super. Une journée de route !

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  • TOROTORO

    du 5 au 8 décembre 2022

    Journée folle mais réussie pour passer de la jungle de Rurrenabaque aux hauteurs de Torotoro. Je choisi sur place un hôtel, et il est très correct dans un immeuble moderne clean et sans charme, mais tout de même, j’apprécie la conception ’plein air’ de tous les accès aux chambres. J’ai enfin une fenêtre, vue sur l’entrée du marché couvert tout neuf et (bien conçu).

    Le village est très vivant cette fois-ci, l’architecture complètement en mutation, pour dire que les maison en terre côtoient les immeubles en béton, l’authentique rural voir colonial, côtoie la façade agrémentée de dinosaures factices. Le nombre d’hôtels est surprenant, surtout que la plupart paraissent fermés…

    Tôt le matin, il faut se présenter au bureau des guides pour choisir son circuit et intégrer un groupe. Facile, ont est toujours presque qu’entre français ! Le premier jour j’espère une petite sortie pour une remise en jambes, au final ce sera un peu chaud mais bien faisable. 2e jour il pleut toute la matinée donc rien de rien pour moi. 3e jour : peu décidé pour la spéléologie, je me laisse entraîner vu la description d’un gars- suivi d’une découverte d’un site extraordinaire.

    • Spéléologie : en résumé, la grotte est très dégradée, mais le seul intérêt est l’initiation à la Spéléologie car il a fallu passer par des endroits très délicats ou pas large du tout. Je n’avais jamais fait ça !
    • Le canyon est vraiment super, il y a quelques passages très délicats au bords de l’eau, il a fallu aussi faire une traversée pieds nus. Clou du spectacle : une cascade. Fin du circuit sous la pluie. Pour la première fois, je me sens vieux avec ces jeunes sportifs qui sautent partout !
    • Le parc naturel est doté de richesses géologiques variées, nombreuses et originales. La plus connue est celle d’empreintes de dinosaures géantes datant du crétacé supérieur, soit de 100 à 66 millions d’années … présentés sur le circuit du canyon.
    • Cuidad de Itas ; après un trajet en 4×4 pour aller sur les cimes sur une route avec des vues fantastiques. On se retrouve sur un sommet de rochers dans lequel l’érosion a creusé des circuits, des couloirs et des cavernes amples comme les ruines d’une cité, le tout avec la vue et le beau ciel de nuages.

    Une des nouvelles attractions est le café tenu par un suisse, qui propose fondue et exotiques tartiflettes. Succès garanti auquel j’ai succombé. Surtout qu’il est dans une ancienne fermette en terre authentique de très pauvre bolivien, avec cour intérieure juste un peu décorée, dans son jus, propre, bobo à souhait. Les Boliviens ne peuvent pas rivaliser ni comprendre.

    De là, retour sur Cochabamba pour pas longtemps mais tester l’ambiance de la ville ?

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