Auteur/autrice : Stéphane

  • Parc National de NYANGA

    4 5 6 Avril 2021

    CHIMANIMANI > MUTARE > JULIASDALE > Camp RHODES NYANGA

    Je ne comprend pas les explications de la logeuse : je voudrais être sûr de prendre une route vers MUTARE goudronnée et non pas 30km de piste. Je vais suivre le GPS. Tout se passe bien, la route est au top, on doit pouvoir compter les nids de poule sur les doigts de la main.

    Le type de décors change à nouveau, en s’éloignant de CHIMANIMANI on s’éloigne des forêts plantées qui ne sont pas belles du tout.

    C’est dimanche de Pâques, je m’arrête à la grande ville de MUTARE pour faire quelques courses. Je rentre dans une église (presbytérienne) pour essayer d’enregistrer quelques chants, encore une opération ratée à cause du matériel cette fois. A midi, c’est fête, je m’arrête dans un fast food pour manger une pseudo pizza et des ailes de poulet industriels. Occasion de se poser pour aussi faire un appel vidéo à VAISON car il y a de la famille chez mes parents – ça fait bizarre et ça fait plaisir – moi même, la technologie m’impressionne … ça me fait l’effet d’un voyage spatio-temporel …

    On continue vers NYANGA, en montant sur les hauteurs on se trouve à nouveau en pleines forêts cultivées avec une idée de désastre sur les parcelles coupées, pourtant on est en plein Parc National avec des Eucalyptus ou des résineux, je ne comprend pas.

    CASCADE DE NYANGOMBE

    Au nord du parc je vais voir la cascade de Nyangombe : je me gare à l’entrée et fais les quelques kilomètres à pieds pour faire mon sport mais aussi pour mieux apprécier. La route deviens une piste que tous les locaux empruntent avec leur voiture de ville. On est dimanche, donc c’est la sortie avec bières et amis dans l’arrière de la bétaillère (pick-up).

    La cascade est à fond, on de peut la voir que d’un bord et on ne peut pas la voir entière. Les formes de rochets et la végétation en fond un endroit à voir, surtout en cette saison. Dommage qu’il n’y ait pas plus de sentiers et de quoi suivre le cours d’eau dans le canyon.

    Soirée camping, pour une fois je ne serai pas tout seul, il y a une grande famille avec 4×4 dont tente de toit et un combi aménagé…

    Je passe une super nuit car il y fait très frais (12-15°C) et ma couverture est parfaite en double épaisseur. Il faut que je me refasse ça une seconde nuit. Toujours douche chaude. Attention de bien rentrer la bouffe la nuit, car les singes visitent le campement le matin, ils ont déjà étalé les poubelles.

    CASCADE DE MUTARAZI (Mtarazi falls)

    Depuis le camping, il faut le méga 4×4 car le circuit sur le plateau est bien accidenté, je ne me suis pas perdu mais on se demande sur quoi on va arriver. A l’entrée je laisse le 4×4 pour faire un peu de marche à pied, le gardien ne comprend pas trop ce touriste.

    Ce sont deux cascades qui tombent du bord du plateau, sur des très hautes falaises, on domine la belle vallée agricole de HONDE. Le spectacle est presque complet car on ne peut pas voir la fin de la chute la plus proche, on ne peut pas s’approcher de l’autre chute.

    On peut faire l’attraction d’un pont souple sur l’une des deux (40$ US !!!) ou de la tyrolienne (60$). En tout cas pas pour moi.

    De là je vais partir faire mon tour ce lundi de Pâques dans la HONDE VALLEY. Et là je me suis régalé car on se retrouve dans un beau décor rural avec d’énormes rochers ronds, les petites cultures de maïs sur les coteaux et les habitations typiques. Les bords des routes sont animés et joyeux ce jour de fête. J’ai acheté un panier en osier et failli acheter un tissus.

    Depuis la vallée on peut voir les deux cascades.

    Je suis comblé, « j’adoooore » ce genre d’endroit.

    Au retour je passe au coin baignable sur la rivière d’à coté du camping. Le bain est trop froid pour moi mais y il a encore des gens dans l’eau. Comme un peu partout, il y a des sculptures exposées, enfin pour les vendre, mais il n’y avait personne, j’aurai bien embarqué les quelques unes qui m’on plu – je part avec la version dématérialisée – sans bénef pour le créateur.

    Nouvelle nuit au camping, mais les sud-africains sont partis.

    NYANGA

    En fait à quelques kilomètres du camping, se trouve la petite ville de NYANGA. En fait comme si c’était jour de marché : il y a beaucoup d’animation avec des stands et très peu de magasins en dur, on y trouve plus de produits et outils simples qui font plus ‘local’ que chinois. Ca ça me plait !

    J’ai déposé le 4×4 au nettoyage et pendant ce temps je fais mon tour de la place. Cette fois il a presque l’air tout neuf.

    Le paysage autour de la ville me plais beaucoup plus : on est sorti de ces forêt artificielles, la ville est surplombée de falaises. On n’est pas loin du point le plus haut du pays.

    Bon on va maintenant rentrer sur Harare. Longue route à faire, mais je suis gonflé à bloc par la vie africaine rurale qui me plais et me rappelles d’autres souvenir.

    Du centre du parc, la route direction Hararé propose encore un autre décor : végétation locale et méga massifs granitiques aux formes arrondies, avec toujours un rocher en équilibre à la cime. Ce coin est fa-bu-leux. Il y a vraiment du potentiel touristique vu le paysage !

    Etrange : il y a toujours un énorme rocher rond posé à la cime de ces énormes affleurements. Je trouve ça improbable à titre géologique, ce systématisme sur une si grande étendue. Donc je suggère l’hypothèse suivante : les chefs des villages, il y a des millénaires avaient trouvé ça pour montrer leur pouvoir et marquer définitivement leur passage : faire monter un bloc sur un piton spectaculaire, lors de cérémonies, au même titre que les pyramides ? Aujourd’hui on ne saurait plus pourquoi, et surtout comment !

    Vive le ZIMBABWE (je ne parle pas de politique).

    Préparation de la Senza (maïs) pour les musclés.
    En fait ces épicerie sont généralement appelés Kiosques, 99% sponsorisés par C…
    Les troupeaux doivent traverser ici.
    Rien de prémonitoire, on est pas dans Lucky Luke.
    Je ne sait plus quel courant se rassemble toujours dehors sans église. Toujours habillés en blanc. Biblique !
    Pub 3D à Mutare, j’en ai vu une autre à Harare pour les pivots.
    En fait elle est trois fois plus haute. Il aurait fallu filmer la dame se contempler dans son Insta.
    Se souvenir pour du design de fontaines.
    C’est mieux en vrai.
    Mutarazi. Le bob pour l’échelle.
    Extraordinaire en vrai
    Incroyable jardin de taupières
    Sur les (beaux) plateaux du parc
    Nyanga route de Harare.
    On n’a pas inventé le drive.

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  • En montagne à CHIMANIMANI

    1 2 3 AVRIL 2021

    HWANGE MAIN CAMP>BULAWAYO>MASVINGO>CHIMANIMANI

    Plutôt que rentrer sur HARARE comme prévu, je pars directement sur l’est du pays, et je vais économiser pas mal de kilomètres.

    Je vais le trajet avec une nuit à BULAWAYO, j’y ai trouvé un BNB dans une maison, j’aurai pu après coup tenter de visiter le grand marché que je pense avoir trouvé. Le personnel m’a décrotté la voiture suite à la boue de HWANGE, c’est comme ça ici dans les hôtels.

    Sur la route je me suis arrêté a nouveau proche de Great Zimbabwe à MASVINGO. J’avais repéré un lodge, de l’autre côté du lac. Pour le lodge, tout date d’après guerre, ce n’est vraiment pas engageant, du coup de dormirai sous la tente, en plus au frais. Le personnel à l’air d’avoir une petite vie pépère mais travailleuse pour garder le domaine un peu en état sans clients.
    Le secteur est vraiment très beau avec cette forêt et le lac. Il faut venir avec les vélos VTT. Y’a vraiment du potentiel.

    La route pour CHIMANIMANI est vraiment très bonne. Le paysage change, et j’ai l’impression que c’est un petit peu plus riche : tous les magasins sont fraichement repeins, ou alors c’est une autre culture. Le paysage est nouveau, un peu plus montagneux. Proche de Chimanimani on suit un joli cours d’eau avec toujours ces gros rochers ronds, et là des cultures en terrasses (maïs).

    Maps m’a fait prendre une transversale, ne ne sait pas si c’était obligatoire. Mais on quitte le goudron pour une piste un peu costaud, je m’inquiète un peu si c’est comme ça pour 60km, Chimanimani est réputé alors ça vaut normalement le coup ? au bout d’un bon moment on arrive quand même au goudron…. ouf…

    CHIMANIMANI

    On se rapproche des montagnes, le village lui même est sur un col. L’organisation est un peu bizarre dans cette ville mais bon. Belle vue sur les montagnes du Parc national, le massif côté MOZAMBIQUE. On n’est pas loin du mont le plus haut du Pays.

    J’ai trouvé un BNB correct dans une maison, avec accès à la cuisine. Ca appartiens à des sud africains qui viennent de temps en temps, la maid garde la maison et fais tourner le BNB. Elle est très dynamique et a une coupe de cheveux très moderne, très sympa; elle dors sur un petit lit dans la salle à mager.

    Proche du village il y a des campements tenus par l’ONU : un des ouragans a fait beaucoup de dégâts et des morts il y a pas longtemps.

    Je suis parti en voiture pour aller voir le parc Naturel dans la vallée suivante : Maps propose une belle route, elle est en fait coupée car le pont à dû être emporté, il n’y a même pas de passage à guet – en fait je n’aurai pas osé essayé de passer – ne pas se planter dans un endroit aussi isolé. Il y a bien des champs et des petites maisons par-ci par-là mais….

    demi-tour!

    Ici pas de super marché, mais une quantité de magasins proposant un peu de tout. J’au trouvé une boucherie, en fait un tas de viande congelé dans un congélateur. Tout à 3eur le KG, des petits bouts plein d’os -enfin -je teste. Un petit sauté avec oignons, ail, herbes, cuisson très longue. Presque correct.

    L’après midi, je vais à pied à la cascade. Ils ne n’ont pas tous d’accord pour la distance, en fait 5km. Encore une très mauvaise piste, j’ai bien fait d’avoir les chaussures tout terrain.

    En route, je croise des locaux, madame sors de la voiture pour faire une photo avec moi et le petit. Puis c’est monsieur, puis les deux belles sœurs…

    La forêt de type ‘local’ est très belle, presque tropicale, en opposition aux forêt plantées tout autour dans la région.

    La cascade est au top, elle tombe de très haut, un très bon débit. Eau trop fraiche pour moi. Elle repart en jolie rivière.

    Séance photo pour tout le monde, filles en interminable séances de charme pour Insta, ou les jeunes couple – monsieur mitraille mademoiselle, un standard (jamais vu l’inverse).

    Proche du parking, une zone pique-nique-barbecue a attiré du monde. Bières et musique à fond.

    J’aurai bien envie de randonner plus loin et continuer la route dans la forêt….

    Je reste 2 nuits dans le BNB, la fraicheur est vraiment trop appréciable.

    On n’a pas inventé le main libre
    Etablissement religieux
    Dimanche de Pâques, approche ratée pour enregistrer les chants
    Beaucoup de pompes dans cette région
    important : un coin à Baobab
    Il a l’air tout neuf
    Four à briques, restent en l’état après cuisson, jusqu’à la vente.
    Drive tissage végétal, la spécialité du coin. Je pense ‘une partie est en fibre d’écorce de Baobab, j’ai vu des prélèvements.
    Ma pause repas
    J’aurais dû en profiter pour aller faire une demande.

    CHIMANIMANI :

    Très astucieux lave main local,+low tech
    Début d’automne en Avril…

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