Auteur/autrice : Stéphane

  • Makay sud , 2e

    L’organisation est un peu plus roots que la première : petit hôtel, petit déjeuner dans hôtel au bord de la route, un peu entassés dans les voitures. Personne ne râle. On repasse par Beroroa (le bac), on dors sous la tente à la pépinière de l’association. Repas du soir dans un hotelly, correct mais l’endroit n’est pas pour les touristes.

    Je découvre ici que même à la campagne, le yaourt maison est populaire. Et Danie nous dis qu’ici c’est un des meilleurs, et je suis d’accord. Un bon goût de lait et de crème, légèrement trop sucré mais parfait-et vu l’endroit! Le yaourt au lait de zebu est très répandu à Mada, je dirais même que c’est une spécialité nationale. A partir de là je vais demander dans les petites gargottes mon yaourt, ma réputation est faite dans l’équipe…

    Le second soir nous dormons au centre d’un village, les voitures ont rester là. Pour moi ça fait un peu four caniculaire, mais j’apprécie la proximité avec les villageois pour voir un peu leur vie, là nous étions légitimes. J’étais réveillé par une calèche à zébu à 3h00 du matin, et qui a frôlé ma tente, normalement c’était l’arrivée des cuisiniers. On voie les femmes vanner le riz et surtout on les entends, bruit du riz qu’on fait sauter sur un petit panier plat spécial pour trier les impuretés. Dans ce village à rizières, l’élevage de canards va de pair ( ça me paraissait du luxe pour une zone aussi reculée, mais c’est le même prix qu’une poule), et on trouve les canards mais aussi des canetons à qui on faisait prendre un bain dans une bassine d’eau…

    Nous avons fait l’attraction, une partie du village était là pour nous regarder, tout les enfants étaient ici ! Ça fait bizarre mais c’est légitime, j’étais là aussi pour les regarder… On descendait en bas à la rivière pour la toilette au coucher de soleil.

    Départ le matin pour charger les porteurs et approcher le campement sud. Deuxième tranche de Makay, bizarrement il y a d’autres choses à voir. On trouve dans l’eau des citrons couleur orange, finalement on tombera bien sur les citronniers sauvages. Ils ont cueilli de préférence les branches, et tout les matins nous avions infusion citronelle et ça marche !

    1 octobre

    3 octobre

    Loading

  • Transit entre 2 circuits

    Le premier circuit est terminé, du moins la partie Makay, la partie retour à la maison est énorme : 3 jours pour rejoindre la capitale, plus 1 ou 2 pour Paris. Même chose dans le sens inverse pour le second circuit, c’est dont 5 à 6 jours de vides sir je restai dans le coin. J’ai choisi de partir pour Antsirabe, proche de la capitale. Avec le recul il aurais fallu aller à la mer probablement plus proche du côté de Tulear.

    Je fais et refais la même route, dans les deux sens, à des heures différentes et finalement c’est pas mal. Je n’ai pas tout reconnu non plus. Je reconnais des endroits vus il y a 20ans.

    Nous sommes dans le sud Makay, tout proche du parc de l’Isalo plus connu. Le dernier important village est au bord d’une rivière à traverser en bac. Surprise : il n’y a pas de moteur, 7 ou 8 hommes vont pousser la barge avec deux 4×4 dessus, sur les 40m de distance dans 1,40m d’eau. Ça peut paraître facile finalement – sauf quand on touche le fond. Dans le second circuit nous avons fait le même exercice mais de nuit, bravo les gars.

    Nous avons longé toute l’après midi l’Isalo par l’est, les couleurs en fin de journée étaient superbes dans ces grands espaces. La route est toujours difficile et on peut se demander comment font les charettes à deux zebu (standard national) et les camions taxi brousse pour passer, en tout cas on sent que même s’ils doivent tenir sur la durée, les chauffeurs s’éclatent à passer certains obstacles, on va bien se planter 3 fois au total – je leur signale que des gens paient pour faire du hard 4×4.

    Nous passons la nuit Ranuhira, le point de chute pour le parc de l’Isalo avec ses hôtels. Le climat est déjà différent et pour moi c’est une nuit fraîche qui m’a appaisé. J’aurais pu aussi me poser ici.

    La route est toujours chouette à voir, il faudrait s’arrêter très souvent pour faire des photos. Souvenir d’image en tête sans photo : 2 gamins ont sorti la tête par la fenêtre de l’étage des maisons traditionnelles qui sert aussi de cheminée, ils s’esclafent, ça a duré une seconde.

    Je suis déjà en contact Watsapp avec le groupe suivant, on m’indique un hôtel à Antsirabe. Cette ville qui m’avait parue morte à l’aller va me plaire, bien vivante cette fois et notamment grâce à un grand concours de pétanque face à la gare. Je cherche les bons restos, achète mes yaourts au supermarché (prévention gastro), sous traîte une grande lessive, petit déjeune dans la pâtisserie de dessous, exploration. J’ai même eu droit à un feu d’artifice pour le journée mondiale du tourisme…

    Je fais connaissance avec JL du groupe suivant qui est déjà dans cette ville. Il me mène dans une gargotte (nom officiel des minis resto, et hotely plus petit pour les locaux).

    Tout ça pour 2 jours un peu posés.

    Le groupe me rejoins à midi et on embarque pour le sud Makay pour commencer. On rembobinne. Deux 4×4 chargés à bloc, une équipe de 7 + Dannie malgache animatrice de l’association Nature Environnement.

    25 :

    26

    27

    27

    28

    Loading