Auteur/autrice : Stéphane

  • plage et forêt vierge du parc de TAYRONA

    1 2 3 SEPTEMBRE 2021

    Il me faut reprendre vers l’Est et redescendre de ma montagne. La proche réserve de Tayrona de situe au pieds des montagnes qui plongent dans la mer sur la côte nord, les Caraïbes. On est face à Cuba, les Antilles, la Floride…. J’y suis déjà entré en fait par la mer lors de la plongée.

    Chaque crique a sa plage, certaines ne sont accessibles qu’en bateau. Elle sont toutes dangereuses sauf deux ou trois. On m’a recommandé d’entrer pour la porte la plus à Est et de randonner pour aller aux plages.

    Le premier hôtel donnant en plus sur la plage est pouri et ”cher”. Des colombiens qui m’ont traduit en anglais m’ont glissé qu’il y en avait un autre ne donnant pas sur la mer. Bon plan en fait, et construction hyper ventilée comme j’aime. On est dans des zones les plus demandées et les infrastructures sont les plus pourries, les plus anciennes aussi ? Bon j’en ai quand même visité un très beau.

    Les premières sensations sont très bonnes : belle forêt tropicale, calme, fort bruit d’oiseau et de grillons, j’adore.

    Je réussi à faire une bonne heure de marche sur le sentier, mais demi tour à cause de la pluie. Puis il faut bien revenir avant la pluie.

    Pas de boisson fraîche : il n’y a plus d’électricité depuis deux jours dans le secteur. Je comprends maintenant pourqui les steak ici sont servi beaucoup plus grand : il faut liquider les stocks…. ce soir le poulet était vraiment réussi, par ce que cuit decongelé ?. Je n’aurait pas dû manger les 3 bouts de tomate sur lesquelles j’émets un gros doute sur la sauce vinaigrette chimique pas réfrigérée…. Ouf la lumière arrive tard le soir, le ventillo dans la chambre va fonctionner.

    Rando pour aller au moins à la plage Piscine. C’est une crique fermée par des rochers, donc ils n’y a pas de courants dangereux. On est dans la forêt, ça monte et ça descend. Ça me rappelle fortement les Seychelles. Le sentier est parfois en passerelle de caillebotis, surtout quand on traverse de la mangrove, ça fait vraiment super class. Je ne sait pas si c’est la saison, mais une bonne partie est fait de flaque et de boues, on passe beaucoup de temps à trouver un passage au sec.

    Il y a pas mal de monde, surtout des jeunes. J’ai vu de loin des jeunes qui parlaient français.

    Il faut dans les 5h pour aller aux plages au bout et le mieux est de camper à un des truc plus ou moins pouris. J’ai pris des gouts de luxe ?

    Blasé aussi ? Ça ressemble vraiment aux Seychelles, jusqu’aux rochers.

    Baignade quand même. L’eau est plus que bonne.

    J’enchaîne toujours plus vers l’est. Une série de villages sans intérêt, avec des accès à la mer. Palomino serait connu, mais le repos sur la plage n’est pas mon truc. Il semble qu’il faille s’attarder sur le côté montagne dans lequel vivent des ethnies ’indigènes’ encore très fermées. Si ! – à voir : les plus beaux étalages de fruits et légumes du pays au bord de la route.

    Dernière ville : Riohacha. Grande villle. Ils se sont payés un nouveau quartier touristique en bord de mer. Promenade toute neuve avec statues, jetée. Neuf et clean. Un peu mort. Resto tout ouvert en bois, crevettes à la crème gratinée réussi.

    Je ne vais pas plus loin, la suite serait difficile d’accès mais intéressante (par agence). Des indigènes, un désert.

    Bon maintenant je repart vers Bogota. J’ai deux idées de choses å voir sur la route.

    PHOTOS

    Riohacha :

    Une première statue avec un accordéoniste !

    Pas mal de cavaliers cow boys.

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  • Dans les montagnes à MINCA

    30 31 AOUT 2021

    Je quitte le bord de mer pour aller dans les hauteurs immédiates, entrée de la Sierra nevada de Santa Marta.

    C’ètait aussi pour changer de climat. Opération réussie : orages fréquents, il tombe des seaux a midi, et il pleut toute l’après-midi. Au moins j’ai gagné en température.

    Chouette il faut mettre un pull.

    Bloqué à glander. Heureusement j’ai trouvé l’hôtel en arrivant à midi. Il a une super vue quand on est pas dans le nuage. La chambre sent le froid moisi…. j’ose peu ventiler à cause des moustiques, mes uniques ennemis dans ce pays.

    Le matin est correct, je vais à pied encore plus haut pour visiter une finca de café que des français m’ont recommandé. C’est en fait au pied des cultures sur les collines, plutôt un lieu de conditionnement après récolte, un négociant. C’est une vieille usine avec des machines utilisant l’eau abondante ici pour transporter les graines de machines en machines -un mélange eau/baies/grains qui circule dans des tuyaux. Astucieux, apparemment ça fonctionne bien. Les récoltes sont versées dans des bacs de mesure puis dans l’eau. Conduites dans les tubes vers des machines qui écrasent légèrement le fruit pour séparer les grains de la pulpe. Les grains passent dans des tamis pour isoler la pulpe qui serait passée et sont ensuite laissés 24h dans une cuve sans eau pour commencer une fermentation. Séchage dans des tambours avec de l’air chaud, transport pneumatique vers le calibrage et ensachage prêt pour l’export.

    La jeune guide parle anglais, correctement pour moi, elle dit qu’elle est en train d’apprendre. Elle reprends les cours bientôt, finalement c’est moi qui lui fait faire des révisions ? Mdr.

    Le reste de la journée est grillée par la pluie, glandouille obligatoire cette fois. J’arrive à faire des trucs sur internet qui étaient nécessaires. Je me remets aussi, enfin à la lecture, un Balzac.

    Ce n’est pas un beau village, mais il est connu. Certainement pour le cafe et le cacao -zut je voulais visiter une finca chocolat – pour sa vue sur la ville et la mer, pour se rafraîchir, pour des rando ? Moi je ne vais pas y faire de vieux os.

    En tout cas c’est la première fois que je voie autant de baba cool qui ont l’air de stagner ici.

    Je me suis fait une séance avec la tête de poupée, à nouveau avec ces grandes feuilles sèches.

    PROBLÈME DE PLASTIQUE

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