Auteur/autrice : Stéphane

  • BOGOTA fin

    19 20 21 SEPTEMBRE 2021

    Me revoilà pour quelques jours, le temps de retourner la voiture de location et repartir. Une occasion de compléter ma découverte.

    J’espérais faire du vélo le dimanche matin, mais je n’ai pas trouvé de location, sauf un vélo de ville sans vitesse. Dommage, à part la marche, je ramolli car je ne fais pas assez de sport…

    Cette fois ci, la Cyclovia est très très calme, toujours autant se monde mais sans les sonos de début août. Il devait y avoir un évènement ?

    Visite du musée Botero.

    Je recommande, il y a cette fois que de la peinture, et juste une salle de petites sculptures. Je remarque seulement qu’il aime bien les détails électriques type interrupteur, lampe. Il joue aussi avec les illusions d’optiques, par exemple un miroir face à nous dans la salle de bain, on devrait s’y voir, en fait il y a représenté un homme qui rentre dans cette salle de bain, celui-ci voit alors la même image que nous !

    Vous connaissez le style de Botero, selon moi il devrait y avoir comme mention à l’entrée de chaque salle : ”mangez 5 fruits et légumes par jour….”. Ou tomber dans la ”cancel culture” : on ne peut pas promouvoir ces formes qui sont nocives pour la santé….

    J’ai surtout apprécié les autres peintres présents dans les musée. Un petit aperçu de toutes les époques et des écoles, avec quelques célébrités européennes inévitables et nécessaires au prestige. Les salles sont nickel, genre neuves.

    On se retrouve dans le centre ancien, touristique, mélangeant une architecture de village colonial et des bâtiment énormes de prestige d’état ou religieux de toutes les époques.

    Je suis content de ma trouvaille pour Problème de Plastique. J’ai raté la photo d’une policière type Botero. Le personnage est facile a trouver, la pose était intéressante.

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  • Poterie à RAQUIRA

    18 SEPT 2021

    Je me décide à partir pour la capitale. Pas question de passer par la route que j’ai déjà dû faire 3 ou 4 fois par Tunja, une alternative du Gps me tente.

    La route sors du village par une belle piste, elle longe les maisons, les fermes et les ateliers de poterie. C’est par là que j’ai pu faire des photos volées depuis la route, n’étant pas bon en espagnol, je n’ai pas osé aller demander des explications.

    Les ateliers traitent visiblement toute la chaîne, dès la terre brute livrée depuis la carrière, les tas sont au bord de la route. On peut voir les bacs de traitement. Le mode de fabrication pour les petits pots et tirelires nationales (modèle unique), passe par le moulage : on coule une soupe d’argile dans un moule en plâtre, on laisse un petit temps pour que le plâtre absorbe l’eau donc une épaisseur de terre se solidifie contre la paroi du moule, et on reverse la partie encore liquide, la pièce devient creuse. On laisse un peu sécher puis on ouvre le moule.

    Certaines grande pièces se font par application de plaques d’argile sur des moules qui s’ouvrent ensuite.

    Un modèle de pot de fleurs est décoré avec une fine couche de terre d’autres couleurs en lignes horizontales, puis scarifiées de petits traits/motifs qui font réapparaître la couleur de la terre du pot.

    La cuisson fait apparaître la couleur tuile que l’ont connaît. Les fours fonctionnent au gaz ou au charbon. Une seule cuisson, aucune production ne paraît vernissée, donc pas de seconde cuisson.

    La production étant standardisée, les négociants de la ville doivent faire le tour des producteurs, ou inversement. A Raquira, c’est le ballet des camions chargés pour distribuer dans tout le pays.

    Ce petit aperçu m’a intéressé pour le côté quasi industriel, mais ici, pas de place pour la partie artistique comme on peut trouver chez nous.

    La piste s’oriente vers le montagnes, elle est sèche, pas de gros cailloux ou de trous, accompagné de bus et de camions, je poursuis en espérant améliorer le niveau á la prochaine bifurcation. Mais ce qui devait arriver arriva, j’ai crevé (pincha) la première fois en 9 mois. Ouf le remplacement se fait bien.

    La route suivante est presque pire, ils sont en trait de l’améliorer en ajoutant de la terre et de gros cailloux…. il faut que la roue de secours tiennes.

    La réparation une fois à la ville fait apparaître une énorme déchirure. Facile, ils ont des grosses rustines. Ils sont rapides.

    On repart pour un tour, il faut que ça tiennes encore deux jours…

    L’arrivée sur Bogota ce samedi se fait beaucoup mieux que la première fois en semaine. Heure correcte. Au top. Je rendrai la voiture lundi matin, sans aucun accrochage, bravo!

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