Auteur/autrice : Stéphane

  • HUACACHINA l’oasis

    1 2 OCTOBRE 2021

    Deux heures de bus pour la grande ville de Ica (la traversée m’a parue longue), et un coup de taxi pour aller dans une banlieue. En fait Huacacina est un hameau fait d’hôtels entre deux énormes dunes de sable, autour d’un étang.

    Outre le lieux de fête, l’attraction n’est pas le sable mais le boogie dans le sable. Pour moi c’est la beauté des dunes, la recherche du bon éclairage pour les photos, l’idée de peut-être pouvoir voir beaucoup d’étoiles. Il faut rester sur une vue globale, sinon c’est le bruit et l’odeur des moteurs, les bouteilles de boisson abandonnées et les masques.

    Pour le lieux de fête, je suis étonné et ce n’est pas la première fois que l’on m’inflige des succès de ma jeunesse, je me dis que le Pérou populaire moderne n’est pas très culturellement top. Je me dis aussi que la culture comme le reste des usages datent de la période où ce business a commencé ? La Colombie dispense plus que majoritairement des musiques ’locales’, plus personnelles que je préfère (pour l’exotisme?), et quand il y a de l’ambiance tout le monde chante sur le disque.

    Je n’échappe pas au tour de 4×4. On est 5 touristes et un chauffeur.

    C’est le tour de montagne russes, les filles hurlent à chaque dépression, le gamin clame « viva perrrrrrou » (en roullant au maximum la rota). Moi je souris jaune. Le circuit dure seulement 10 minutes, on aura pareil au retour,. Pause photos, selfies, insta et tout et tout. Ensuite du haut de la dune, on peut essayer la planche de surf en mode surf ou luge. J’ai bien voulu essayer. Ça glisse vraiment très bien, on n’était pas sur la plus grande dune mais ça me va pour une première.

    Ils ont eu bon goût de placer ma séance en fin de journée et j’ai pu avoir mon coucher de soleil et une belle lumière. Je remarque que je suis désorienté, j’ai du mal à concevoir que le soleil se couche de ce côté…. il va falloir re caller la boussole !

    Le lendemain matin j’ai eu l’impression de mauvais temps, mais la brume s’est levée, j’en ai profité pour monter sur les dunes qui entourent le village, elles sont bien les plus hautes. Petit exercice sportif car le sable pas trop mou mais quand même à pic, une bonne grimpette pour dérouiller les jambes. Petite séance de ’problème de plastique’.

    Du haut on peut voir l’étendue de la ville et surtout d’autres dunes géantes isolées dispersées dans la vallée.

    Bien content de cette petite sortie dans ce bout de désert.

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  • PARACAS la mer

    22 23 SEPTEMBRE 2021

    J’ai choisi pour le Pérou de prendre une formule organisée pour m’affranchir des questions d’organisation et surtout pour être certain de faire de la randonnée. Je ne suis pas sur que tout me plaises, il va falloir lâcher du lest, mon autonomie parfaite jusqu’à maintenant avait d’autres inconvénients. 

    Le premier jour déjà, le top car un taxi viens me chercher chez Amélie pour aller à la gare routière. Un peu tôt certes, j’ai mal réglé mon réveil et je me suis réveillé 5 minutes avant le rendez-vous…. En plus le chauffeur attendais au début la rue gentiment car il n’avait pas l’adresse précise. Le carnet de voyage de l’agence me précise son numéro de téléphone, il me répond et je fini par l’entendre en stéréo quand il s’approche de notre porte. Ouf! On avait assez de temps de réserve.

    Le bus est un quatre étoile avec sièges couchettes, séparation par rideau avec le voisin, wc, écran video. La trans américaine est parfaite, je suis mieux que dans un avion.

    Direction le sud du Pérou.

    Un autre taxi m’attend à l’arrivée pour me livrer à l’hôtel. Chambre parfaite avec terrasse, mais, donc, avec la vue sur la rue principale et son bruit de circulation. De l’autre côté, la terrasse resto donne sur la mer. Rendez vous dans l’après midi pour la visite du Parc naturel, en bus de touristes en fait avec commentaires du guide.

    On se retrouve en dans un désert de sable, de roc, et de sel. Les couleurs ocres, la mer bleue et les plages, cet ensemble intrigue.

    Arrêt sur un point de vue sur la mer et plage un peu rouge. Séance insta et selfies. Long arrêt à une plage, je n’ai pas prévu…. de toute façon il fait froid. Mais ça ne gêne pas trop les péruviens. Arrêt repas. Retour à la ville.

    ILES BALESTAS

    Le lendemain, sortie (pour ne pas dire excursion) suivante : la réserve des îles Balestas en bateau.

    On fait le tour et au passage, on longe ma premiere geoglyphe : le candélabre géant dessiné dans le sable depuis des milliers d’années sur le flanc d’une colline, visible depuis la mer.

    On fait le tour des îles, et c’est super, la météo est avec nous. Une belle lumière, les oiseaux, les lions de mer, des pingouins. Des bateaux, des falaises, les chantiers de récolte du guano. Percées dans les rochers, petites criques.

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