Auteur/autrice : Stéphane

  • Lac Titicaca à PUNO

    7 8 9 10 OCTOBRE 2021

    Après la visite du Canyon de Colca, nouveau changement de bus pour PUNO. On est entre touristes dans un minibus correct, seule la route goudronnée tremblotte quand même. Autre raison de trembler, je finis par me geler sans bouger, dans ce pays le chauffage est une option que l’on imagine pas même si l’option existe.

    La route deviens petite, on se demande si l’on va vraiment vers une grande ville. Le temps passe à la pluie et même à l’orage. Dans la nuit j’ai bien vu les éclairs. Arrivée sous la pluie à l’hôtel qui donne sur la place des armes, correct mais tout aussi glacé.

    LAC TITICACA

    Le nom inoubliable de ce lac est dans ma tête depuis l’école primaire ?

    ça y est je suis enfin sur le lac Titicaca !

    Rien de spécial : un très grand lac au centre de montagnes arides. Il y a deux attractions : le village flottant et des îles habitées où l’on passe une nuit chez l’habitant.

    Jour particulier : hier soir un match de foot contre le Chili pour le prochain mondial, le Pérou gagne, et en plus ce 8 octobre on célèbre pour une fête nationale pour une guerre contre le Chili…

    Du coup c’est férié avec un gros week end, et plus de touristes péruviens. Le port est fermé aux bus pour les célébrations.

    On embarque sur un bateau type vaporetto, avec un guide. On a une super météo, et l’eau est est un miroir.

    On passe en premier par les îles flottantes : une variété de joncs flotte par nature, ils forment des blocs avec leurs racines et les alluvions qui font un bloc flottant, et ils sont récoltés est empilés sur le sol pour pouvoir marcher dessus. Ces îles sont amarrées un peu comme des bateaux…

    En fait ça fait un peu Disneyworld car chaque îlot est un point pour recevoir nos bateaux, version resto, version centre ’culturel’ où le guide nous explique le fonctionnement de ces îles pour pécheurs au départ. En plus tout de bateau special en jonc…

    On reprend le bateau pour aller sur une île. Là on nous emmène par petit groupes dans les familles, en fait de mini hôtels, simples mais honorables, sauf l’absence de douche. La dame nous sers des soupes enfin originales. Toutes les femmes sont en habits traditionnels, certaines même en habit du dimanche, la classe, ça fait pas trop folklo.

    En fin d’aprem ballade au haut de la colline avec ses temples à Pacha Mama et Pacha Tata. On aterri surtout sur un super point de vue à l’heure du coucher de soleil et là ce fut féerique (sauf à se geler en plein vent), le ciel est passé par toutes les couleurs, au loin les cimes enneigées se sont découvertes. Merci mon zoom.

    D’autres touristes semblent être tenus en laisse par leur perche à selfie, ou comme par un détecteur de métaux aerien, comme âne par une carotte au bout du bâton…

    Autre effet, le téléphone affiche sans prévenir l’heure de la Bolivie limitrophe, on a jamais su où nous en étions….

    Le tout avec une soirée à la salle des fêtes avec musiciens et les touristes déguisés en costume local. Ça réchauffe, et en plus une occasion de croiser quelques francophones.

    Dans les quatres logés ensembles il y avait ma voisine du bateau, une hongroise parlant anglais, et un couple de jeunes péruviens où lui parle anglais et elle, parle beaucoup. Ils sont super sympa, elle très très communicative et souriante. Impressionnants par leur francophilie qui semble concerner tout le pays. Elle connaît aussi Jordy avec son ”dur dur d’être bébé ” (voila ce qu’on leur envoie, bravo !). En tout cas on a bien sympathisé !

    Le lendemain tour à pied d’une autre île. Repas face à la mer et la météo est toujours avec nous. Le temps se gate en arrivant sur la ville évidement.

    J’ai eu le temps de faire un tour de ville l’après midi, surtout pour voir l’énorme marché dans les rues, alimentaire surtout. Là je me régale…

    Retour au resto chic sur la place des armes….

    Nuit de gastro….

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    PUNO :

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  • CANYON DE COLCA

    5 6 7 OCTOBRE 2021

    Depuis Arequipa, le transfert se fait par un bus de touristes avec guide. On fait plusieurs arrêts pour voir une variété de lamas sauvage dans une réserve que la route traverse. Il y a différentes espèces de lamas, on devrait dire dromadaires. Certains ne sont que sauvages. Ils ont une drôle de tête mais sympa, ils nous regardent en curieux.

    On monte en altitude, un passage, le plus haut à 4700m.

    aussi haut que le Mont Blanc !

    Ça va, juste mal à la tête, mais durant la pause je bouge doucement…

    Arrêt à Chimay, le gros village du coin. Pour moi c’est direction un village dans un mini hôtel familial. La dame est en costume, je suis le seul touriste et je mange avec eux, ils connaissent deux mots de français. Je ne parle pas assez espagnol pour lancer la discutions, c’est un peu difficile. Malgré le froid, on est dans le salon salle à manger sans isolation et la porte sans vitrage, normal. On est chez des agriculteurs perdus dans la montagne sans grands moyens.

    Cuisine familiale, ça me plais plus. Infusions avec les plantes du jardin. Elle fait une boisson froide à partir de graines de cactus : elle obtient un épatant rose fluo naturel. Il faut que j’en retrouve ! C’est peut être ça qui leur fait accepter les boissons chimiques de toutes les couleurs, notamment le ”inca Cola” qui est jaune avec un goût indeterminable.

    Ellle m’emmène faire une ballade, on fait un petit tour sur la colinne avec un cimetière antique dans les rochers, et dans les champs en terrasses qui sont spectaculaires quand on les surplombe.

    L’après midi on doit aller se baigner dans les eau chaudes : descente à pieds au bord de la rivière aux bassins municipaux. On arrive pile avec la pluie. C’est systématique : le peu de fois où j’ai pu me baigner dans ce genre de piscine, il pleut ! Pour une fois, elle n’est pas thermale dons il n’y a pas d’odeur du tout. Je me suis demandé qu’allait donner la dame en maillot de bain, sortie de son habit traditionnel. La pluie continue et on rentre en taxi.

    De la maison, c’est dégagé seulement le matin et on peut voir au loin les sommets qui se sont enneigés vu la pluie de la veille. On distingue bien le volcan fumant.

    CANYON DE COLCA

    C’est déjà fini, on repart pour un circuit sur le fameux canyon de Colca un peu plus bas.

    La première partie est une vallée où l’on surplombe tous ces champs en terrasses. J’imagine le travail pour monter ça à l’époque. Ils n’avaient pas trop le choix vu le relief. Pour nous le résultat est superbe. Certains parcelles sont irriguées, il y a des canaux pour une irrigation gravitaire à la raie. Pour les parcelles du haut non desservies, ils mettent des plantes où la pluie suffit lors de leur été pluvieux.

    Plus bas, on arrive sur le canyon : les pentes s’accentuent, tout se resserre. C’est une fois de plus un des plus grands canyons du monde, chaque pays doit avoir le sien. Les sommets sont proches. Ouf on a grand soleil.

    Une des attractions est le vol des condors dans les falaises.

    Le circuit dure qu’une demi journée, ils nous emmènent vers un resto. Horreur c’est un buffet.

    Route pour Puno toute l’après midi, on roule sous la pluie, avec de beaux éclairs proches. Je me gèle dans le bus. Normal.

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