Auteur/autrice : Stéphane

  • CUZCO la ville

    24 OCTOBRE 2021

    Cette ville sera finalement mon port d’attache pendant 10j, elle est le centre névralgique. Les hôtels sont là, les boutiques, les monuments, les sites naturels ou archéologiques, dont bien sur Machu Pichu. La vielle ville est en bordure de la grande ville, il faut faire un heure de route pour en sortir et se diriger vers les sites.

    La place des Armes est le centre du centre historique, tout autour des églises et de grosses maison coloniales en terre, cette ville dispose de monuments incas (temples). Tout le quartier dispose de grosses maisons en terre, mais mal entretenues. De la fenêtre je peux voir la cour des voisins, c’est manifestement très pauvre. Tout le Pérou possède une grande partie de maisons en adobe, sans charme en général, mais ce savoir faire existe -en tout cas pas du tout valorisé au niveau touristique.

    On est à 2500m d’altitude dans des montagnes désertiques, la vieille ville est entourée des montagnes avec les quartiers qui partent sur les hauteurs. La nuit l’éclairage public de ces quartiers nous fait une première rangée d’étoiles jaunes et blanches ou bien un décor de Noël…

    C’est calme dans les rues, même le week end ! Les péruviens n’ont pas le même mode de vie que les colombiens.

    J’ai élu domicile au Ciciolina Café, un café resto chic mais abordable pour nous, avec un beau travail et respectueux de mon estomac….

    En sortie de ville, un faubourg du bord de route s’est fait une spécialité de pain au four à bois. Les fours sont énormes, les vendeuses agitent des sachets jaunes au bord de la route. Ces pains ronds sont énormes et plutôt plats, pas comme chez nous. C’est un pain de mie presque brioché qui est à offrir quand on est invité. Pour tout les jours on est sur des minis pains rond personnels irréguliers et souvent creux, ideal pour le street food avec un œuf à la poêle dedans.

    Je me suis éclaté dans le grand marché, autant alimentaire que d’artisanat à touriste, mais très populaire.

    Cette ville commence à me plaire, sûrement parce que je m’habitue au froid, que mes gastros se calment, que le soleil fais un peu plus son apparition ?

    En tout cas il faut y aller, dimanche matin je prends l’avion pour Lima en vue de passer à la partie nord du pays.

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  • Les salins de MARAS, terrases de MORAY

    29 OCTOBRE 2021

    Le voyage organisé est terminé, reste à me débrouiller maintenant pour faire mes propres activités. Des agences de voyage qui sont là pour simplement revendre des excurtions, sont à tous les coins de rue, un petit bureau dans un magasin vendant autre chose, bullshit job à attendre toute la journée, rien de très engageant pour les touristes mais c’est comme ça. En tout cas le prix est très très abordable pour un transport en mini bus et un guide généralement hors prix d’entrée, ni repas.

    Pour info : j’hôtel me parlait de nuit à 45dollars Us pour prolonger. Une fois le voyage fini, ils ont accepté 20dollars, guerre plus cher qu’un très petit hôtel que j’avais consulté alors qu’il était d’une bonne catégorie.

    Oui ici on jongle avec les 2 monnaies, et le dollar augmente plus vite aujourd’hui. Ceux qui peuvent se font payer en USD, d’ailleurs une partie des distributeurs proposent les deux.

    Départ trop tôt encore, et j’ai l’impression de passer toujours par la même route.

    En route, un premier arrêt sur un magasin dans un village. Les dames en costume nous reçoivent, ce serait une coopérative, elle vend les même article en laine et alpaga qu’ailleurs, on ne saura pas quelle est la partie tricotée par elle. En tout cas on nous fais un petit cour sur la préparation de la laine et sa teinture à partir de produits traditionnels naturels.

    MORAY

    Les photos publicitaires du site m’intriguent : des terrasses en forme de cercles concentriques. On y arrive.

    En fait dans les hauteurs, dans les champs actuellement cultivés, on retrouve trois zones voisines de culture en terrasse incas dont le bas finis dans une cuvette oú les terrasses se referment en cercle. Le design est spectaculaire, d’autant plus qu’on les surplombe.

    Le site, également irrigués par des canaux, serait un site d’expérimentation agronomique utilisant les micro climats créés ici. Le sol serait aussi aménagé pour bien drainer les parcelles les plus basses dans le bas fond.

    En tout cas ils ont des moyens ces incas, et ils sont créatifs !

    J’imagine déjà les utilisations de ce genre de lieux pour des spectacles ou des installations…

    MARAS

    Pas trop loin, un décor spectaculaire de terrasses toujours. Là ce sont des minis bassins de salins. La source saline circule dans des petits canaux sur cette énorme étendue exploitée durant la saison sèche pour alimenter les parcelles. L’eau s’évapore grâce au soleil et au vent. Il y a trois remplissages successifs, le troisième est le plus blanc.

    La récolte est bien sur manuelle. Le transport aussi…

    La visite est très organisée, l’entrée avec encore des magasins. Depuis la visite on entend une musique d’ambiance qui profite à toute la vallée et aux travailleurs. Ils s’agit finalement d’un musiciens péruvien, qui comme chez nous, joue de le flûte de pan par dessus un fond d’orchestre, les standards internationaux.

    J’ai horreur de ça, comme si le patrimoine musical local n’existait plus.

    En tout cas la météo est au top, elle mets bien en valeur ce design éblouissant…

    Mais je dois en parler…. les autres visiteurs sont là pour se faire prendre en photo, c’est comme ça partout. Le guide passe la moitié de son temps à photographier avec les portables de ses clients, sont boulot est de me proposer plusieurs fois. Hier, un visiteur qui ne comprenait visiblement pas pourquoi je faisais des photos sans personne, m’a proposé de me prendre en photo, et a même insisté pensant que je ne le comprenais pas car je refusais… Ça m’énerve, j’essaie de me faire une raison, on ne fait pas de photo de famille à la maison. Mais les jeunettes font les starlettes Insta systématiquement, avec lunettes de soleil et masque, le mec mitraille comme un idiot.

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