7 NOVEMBRE 2021
pendant que j’écris de post dans un hôtel à MOYOBAMBA… il y a une réception en préparation parallèlement à un mini salon de producteurs sur la terrasse au bord de la piscine. Zéro visiteurs, un lundi. Le spectacle commence avec un orchestre type bandas mais avec une musique indéterminable. Il semble que tous ce ’bins’ sois pour une acheteuse de café, la seule tête occidentale. Effectivement la française de l’hôtel précédent avec qui j’ai préparé ce programme, m’expliquait que cette ville était une plaque tournante de café pour l’export, donc beaucoup de bons hôtels.
Il y a dans cette formule de promotion : des stands et des animations folkloriques. Ça me rappelle trop ma jeunesse, où l’on se produisait souvent pour des minis fêtes et des spectacles dans des lieux inappropriés, à des horaires inadaptés… humilité et foi.
Mort de rire, je comprends maintenant pourquoi les jeunettes se pomponnaient à l’entrée de l’hôtel. Leurs danses et costumes modernes fleuris font encore penser aux danses du colonisateur (vu idem en Afrique du sud). Mieux, la seconde troupe à moitié nue et en déguisement incas, les jeunes sont affalés dans les canapés de l’hôtel avec leur smartphones… bonjour l’anachronisme. L’important est qu’ils ont l’air de bien s’amuser. Tout ça pour du café et du chocolat équitable, nous c’était pour le vin !
CUISPES
Saut de puce. Je reviens sur mes pas. Pour un plein d’oseille et de carburant à Chachapoya au passage. Pas de manif à San Pedro.
J’arrive en milieu de matinée dans ce mini village qui a quand même deux hôtels. Je m’installe pour aller randonner après manger.
Je pars à pied vers le site, et j’ai failli me décourager dans cette partie boueuse poinçonnée par les mules, m’y enfonçant jusqu’à déchausser. En dans la grimpette je me fais doubler par un gamin chargé d’un sac de patates sur le dos… tout ça pour arriver sur une route à continuer pour arriver à l’entrée du parc.
L’entrée dans la forêt nous mène vers plusieurs cascades qui tombent des falaises, on en a déjà plusieurs de l’autre côté. L’une d’elle au loin est en 4 portions successives. On nous promet 896m en 4 cascades successives, bien plus haute que Gotca 771m en 2 morceaux…
Une bonne marche de 1h30 sur le sentier, on doit passer derrière la seconde cascade qui est en surplomb comme dans Tintin, je crois que je n’avais jamais fait ça.
CATARACTA YUMBILLA
On est censé être sur la 3e plus haute cascade du monde, la 2e du Pérou.
Personne n’est d’accord sur la hauteur !
Ici 🚩 . La grande cascade est effectivement super, on a pas le recul comme sur l’autre, on arrive direct à son pied, on ne voie que deux des 4 cascades. J’ai bien fait de venir l’après midi, on est en plein soleil vers 16h00, et on a un super arc en ciel au bas de la cataracte. Photo, video, video au ralenti que mon smartphone fais super bien (découverte récente !). C’est mieux en vrai.
Retour express. Il y a plusieurs motos taxis à la sortie du parc, et je demande à un gars s’il peut me redescendre. Il m’invite à discuter, mais il est en train de se descendre ses feuilles de coca et une mixture d’une mini callebasse. Je le laisse dans son trip mais il me rattrape sur la route. Heureusement que je suis descendu avec lui pour arriver avant la nuit au village et éviter ces p*** de chiens de garde sur la route. Par contre celui du touktouk qui est avec moi sur le siège arrière, qui me grognais au départ, me lèche excessivement depuis que je l’ai caressé….
Les grandes et minis cascades rencontrées sont pour moi des modèles inspirants pour les paysagistes qui doivent en faire des artificielles. Plus dur en gros oeuvre qu’en équipement, ma partie. J’ai loupé ce jour la cascada Colca sur la route, ici🚩, qui est un énorme plan incliné rocheux sur lequel ruisselle l’eau.