17 18 AOUT 2021
Apres un long trajet vu les aléas de la route, plus qu’à s’installer dans un petit hôtel et caser la voiture dans un parking surveillé. A nous la ville.
Toujours une ville moderne, s’étendant dans la vallée et sur les pentes. Je marche à pieds jusqu’à un musée mais il est fermé : repassez demain. Sur un parc voisin est installé le siège de la fête des fleurs : stands de bouffe, et une grande scène de concert, pas très vivant – soit ce n’est pas le bon jour soit ce n’est pas la bonne heure. Je repasserai… demain.
Test pour un second musée. Je continue la traversée. Des immeubles ultra modernes, magasins en rez-de-chaussée. Sur les rues plus roulantes, se succèdent de façon interminables des garages automobiles, de vendeurs de pièces. Un autre secteur : celui des pièces et tôles inox. Je traverse même une sorte de galerie marchande d’extérieur spécialisée dans l’auto aussi, des magasins autour d’un grand parking pour présenter les voitures.
J’approche l’hyper centre en passant sous les stations de métro aérien. La foule dans les rues est impressionnante, des vendeurs ambulants innombrables avec leurs roulottes en tout genre. Des serveurs de restaurant qui tentent de vous accrocher, menus à la main. J’arrive sur une place avec toutes les statues géantes de Boterro, je suis à destination.
LE MUSEE D’ANTIOQUIA
Antioquia est le nom de la region. Le musée d’art présente principalement les donations de Boterro, ses œuvres et ses collections. Je me suis régalé et j’y suis resté un bon moment, je recommande fortement.
A la sortie il y a encore plus de monde. Mais vu l’heure je rentre sur l’hôtel avant la nuit.
Difficile choix : trouver un restaurant proposant une salade et en terrasse car le temps est enfin passé au soleil cet après-midi. Ensuite exploration d’autres rues pour arriver sur un quartier incroyable : 100% bars et restos, la zone de fête. Peu de monde ce soir mais il y a du potentiel.
COMMUNA 13
Mercredi matin, motivé pour une visite guidée recommandée de ce quartier, conseillée par tous les voyageurs.
En fait c’est un des quartiers les plus dangereux de la ville, siège de batailles entre les factions rivales de la drogue. La ville est une plaque tournante car située entre les zones de production dans l’Amazonie et la côte pour l’exportation. Le guide explique bien tous les processus et ensuite la transformation par la mairie en zone pacifique et maintenant super touristique. Un escalator dans les rues bien pentues est une première attraction et ensuite un concentré d’art des fresques. Il nous montre des photos noires de monde en temps normal.
MUSEE D’ART MODERNE
Je retourne sur le musée d’hier. L’architecture est super, un enchevêtrement de volumes ouverts et fermés. Ca pourrait rappeler la mairie de Montpellier. Le musée n’a que un étage et demi d’ouvert ce moment, mais le travail est digne d’un de nos musée (trop moderne, barbant)
FESTIVAL DES FLEURS
C’est un festival qui est sur plusieur lieux dont ici ce champs de foire. La grande scene. J’ai pu voir une super démonstration de tango et d’énormes plateaux/bouquet à porter sur le dos pour les défilés.
LA VIE LA VILLE
Il fait chaud au soleil, ça s’est enfin decouvert en fin de matinée. La météo paraît sur son cycle standard : averses fréquentes la nuit, le matin et le soir. On peu compter sur du soleil en fin de matinée jusqu’en début de soirée, jusqu’à la première averse orageuse vers 20h. Les stats météo sont lineaires sur l’année 18 mini, maxi 27.
Jamais chaud, jamais froid. On l’appelle la ville du printemps éternel, plus chaud qu’à Bogota. Sur le groupe Fb des francais de Colombie, chacun est partisan de sa ville, mais Medelin semble la plus équilibrée, du coups tous les magasins sont grand ouverts, les restos aussi, mais evidament peu de vraies terrasses.
Faisons abstractions des différences de niveau de vie très variables d’un quartier à l’autre.
Sorti des préjugés, c’est vrai que les gens paraissent cool.
Cette grande ville me plais.