7 8 AOUT 2021
VILLA DE LEYVA 》MONGUI
C’est décidé, je persiste à aller vers le nord, même s’il me faudra redescendre à Bogota. Je me refais la même route que la veille, et plus loin, bravo, c’est pas trop optimisé.
J’arrive dans un petit village qui au premier abord n’a rien d’exceptionnel. Mais au bout de la rue il y a LA place traditionnelle avec son église. En fait ici une basilique franciscaine et un cloître transformé en musée. Intéressant : ces grandes places sur ces villages pentus, ne cherchent pas être horizontales.
Quelques rues autour ont de belles maisons anciennes et pittoresques, quelques autres belles églises. De nombreux restaurants, patisseries, épiceries et…. des ateliers-magasins de ballons de foot, oui une spécialité. La ville est touristique mais pas du même niveau que Villa des Leyva : on sent pas le même richesse, la population est plus authentique aussi, une vie de village par dessus et non pas à côté, me gusto. Il me semble voir des ’indigenes revendiqués’ portant le chaud poncho. D’autres portent un chapeau de cowboy, un peu plus classe. Quelques cabaleros à cheval ou dos d’âne.
On est à 2900m d’altitude dans les Andes, et on se gele le soir, la pluie est frequente.
Plus haut encore que le village, les paturages pour vaches s’étendent jusqu’au Paramo. Le paramo est un type une lande d’altitude, une végétation typique, un décor à voir. Il y a de nombreux paramo a visiter dans le coin avec des rochers speciaux, des lacs…
J’ai eu la chance de rencontrer deux jeunes colombiens dont un francophone (un grand père français) dans l’hôtel. Ils m’ont parlé de leur randonnée programmée le lendemain pour monter sur le paramo avec un guide, bon, je me branche au projet.
Páramo de Ocetá
Départ 8h30 de l’agence, et là, c’est grimpette de 8km et dénivelée de 1000m, objectif 3900m. Oulala….
En fait ça c’est bien fait, on vera demain les effets secondaires. Ralentir le pas et voilà. Ca n’a pas été la course avec les 4 autres et le guide. Côté météo, super chance : rares éclaircies, mais que quelques gouttes, pas de gros vent, plutôt chaud à l’intérieur. Pluie pile à l’arrivée au village, heureusement que l’on est rentrés en voiture pour le dernier kilomètre.
Les fleurs rouges paraissent fluo. Les arbustes typiques les frailejones au feuilles de velour et ses boutons enmitouflés dans de la laine, décorent bien le paysage. Certaines variétés paraissent en satin vieil or.
On a pu voir deux passages de biches du coin, vous verrez la queue en gros panache blanc.
Merci au jeune Philippe qui m’a fait la traduction et donné pas mal d’explications avec sa copine. On s’est aussi bien amusés. Il m’a retranscrit quelques anecdotes du guide qui a vécu ici la présence de Farcs dans la region, il y a des années.