MOYOBAMBA région de San Martin

8 NOVEMBRE 2021

C’est la chasse aux hôtels qui devient intéressante, un jeu, ou pas car je deviens exigeant. J’ai eu globalement beaucoup de chance, jamais cata, même le plus pourri était quand même au bord de la mer avec vue sur la plage.

Ici à MOYOBAMBA, le premier que je visais était finalement inaccessible au Gps : des rues proches étaient devenues piétonnes, et sa géo-localisation certainement mal paramétrée, j’ai abandonné.

Second hôtel, le plus proche de là où je suis planté. On me montre la belle piscine et le beau panorama, mais il est un peu vide, et le prix est trop cher pour moi, je ne visite même pas la chambre.

Troisième hôtel et dernier, le bon, très bon. J’en choisi un sur le Gps, mais tiens, le voisin du second, l’entrée fais penser à un hôtel même s’il n’y a aucune indication à par un logo de carte bancaire. J’entre sur le parking, puis dans le hall, oui ça a tout d’un hôtel. Tarif ok pour moi. Cour dégagée avec piscine et jardins, chambre à l’ecart parfaite avec petite terrasse. J’ai deja vue ce type d’architecture de d’hôtel de pays chaud et j’adore. Le bâtiment principal ressemble à un très grand hangars en bois, avec une partie juste couverte sur la longueurs, le reste fermé par des verrières. Intérieur bois et plusieurs niveaux feraient un peu hall d’aéroport avec ce plafond très haut. Voir le post précédent pour la partie événementiel vue le soir.

La cuisine pratique les mêmes plats que d’habitude mais la réalisation est un peu plus chic. J’y a bu mon ’piscour sour’ du week-end. N’empêche qu’à 7h du mat, le jardinier attaque sa journée de rotofil…

J’ai de la chance ou du nez ?

La plus grande partie des hôtels me plaisent et me donnent envie de rester plus rien que pour ça.

Ce soir (9 nov), ça à été très chaud. Vers 16h30 j’arrive à un hôtel recommandé mais me plais pas à 100%. Déjà à l’entrée du village, sur une bonne côte, on entend toutes les motos fatiguer. Moins bien qu’hier : pas de ventilateur ni d’eau chaude, même un peu plus cher. Je remarque que maintenant, de ce côté des Andes, tout est à prix fixe, pas d’arrangement proposé. Je tente un second à l’autre bout mais les routes sont vraiment défoncées. 3e de l’autre côté de la ville perdu dans un village, on me dit qu’il n’y n’y a pas de chambre, je dirais qu’ils ne voulaient pas. 4e au bout de ce village, de l’autre côté de la rivière, accessible depuis une passerelle, prix ok dans le Lodge près de la rivière. Oui mais la voiture ? Pas de garage ?. Test du 5e sur la place, fermé.

Bon. Il commence à faire nuit. Retour au 4e, tant pis pour la voiture, je la laisse seule sur la place. En fait le petit lodge perdu au bord de la rivière est super top. Joli, chambres luxueuses (1 lit XXL pour 3 personnes), ventillo, eau chaude. Belles maisonettes en bois et enduit terre. Ici 🚩. J’écris ce post sur le hamac de la terrasse. Je demandais un plus petit lit pour limiter la lessive, ça existe mais sans ventillo, on visite tout, il me laisse une chambre avec terrasse pour le même prix. Sauf que la voiture reste sur la place du village.

Depuis l’étape précédente, le pays est différent me semble t-il ? Plus de restos au bord de la route. Belles petites maisons en terre ou en bois, ou les deux. Moins de constructions horribles (ou je m’habitue). Beaucoup plus de fresques sur les murs. Plus de bars festifs ? Je rêve ou ça ressemble de plus en plus à la Colombie. Y a t-il une liaison paysage-culture ?

La route est vraiment très belle en passant les dernières montagnes sur ALTO MAYO, de belles forêts sur un beau relief.

Je fais un arrêt sur un parc tropical de MORRO, petite rando dans la forêt. Mais je suis harcelé par les moustiques dès mon arrivée . Ils entrent dans la voiture, me tournent autour. Tant pis pour le short, malgré la chaleur. Je finis par faire demi-tour dans ma rando, ça m’énerve trop, en plus ça sent l’orage.

Et sur le retour, j’ai la super chance de voir des mini singes, guère plus gros que des écureuils, avec presque le même comportement. Un est très proche et me regarde puis repart dans le haut des arbres. Pas de photos.

Arrivé a MOYOBAMBA, en me battant avec mes hôtels, le Gps et la vraie route, je tombe quand même sur un espèce de quartier festif proche des hôtels, ça n’existe même pas sur les villes de la côte (pas rigolos les incas).

Attention, ici, les Gps ne sont pas à jour sur les rues à sens uniques. Les péruviens conduisent comme des parisiens, pas civiques, klaxonnent dans la demi seconde ou le feu passe au vert.

Photos : référence déco de porte. Pisco sour (dire sawer). Viande séchée fumée. Séchage de cacao.

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