Poterie à RAQUIRA

18 SEPT 2021

Je me décide à partir pour la capitale. Pas question de passer par la route que j’ai déjà dû faire 3 ou 4 fois par Tunja, une alternative du Gps me tente.

La route sors du village par une belle piste, elle longe les maisons, les fermes et les ateliers de poterie. C’est par là que j’ai pu faire des photos volées depuis la route, n’étant pas bon en espagnol, je n’ai pas osé aller demander des explications.

Les ateliers traitent visiblement toute la chaîne, dès la terre brute livrée depuis la carrière, les tas sont au bord de la route. On peut voir les bacs de traitement. Le mode de fabrication pour les petits pots et tirelires nationales (modèle unique), passe par le moulage : on coule une soupe d’argile dans un moule en plâtre, on laisse un petit temps pour que le plâtre absorbe l’eau donc une épaisseur de terre se solidifie contre la paroi du moule, et on reverse la partie encore liquide, la pièce devient creuse. On laisse un peu sécher puis on ouvre le moule.

Certaines grande pièces se font par application de plaques d’argile sur des moules qui s’ouvrent ensuite.

Un modèle de pot de fleurs est décoré avec une fine couche de terre d’autres couleurs en lignes horizontales, puis scarifiées de petits traits/motifs qui font réapparaître la couleur de la terre du pot.

La cuisson fait apparaître la couleur tuile que l’ont connaît. Les fours fonctionnent au gaz ou au charbon. Une seule cuisson, aucune production ne paraît vernissée, donc pas de seconde cuisson.

La production étant standardisée, les négociants de la ville doivent faire le tour des producteurs, ou inversement. A Raquira, c’est le ballet des camions chargés pour distribuer dans tout le pays.

Ce petit aperçu m’a intéressé pour le côté quasi industriel, mais ici, pas de place pour la partie artistique comme on peut trouver chez nous.

La piste s’oriente vers le montagnes, elle est sèche, pas de gros cailloux ou de trous, accompagné de bus et de camions, je poursuis en espérant améliorer le niveau á la prochaine bifurcation. Mais ce qui devait arriver arriva, j’ai crevé (pincha) la première fois en 9 mois. Ouf le remplacement se fait bien.

La route suivante est presque pire, ils sont en trait de l’améliorer en ajoutant de la terre et de gros cailloux…. il faut que la roue de secours tiennes.

La réparation une fois à la ville fait apparaître une énorme déchirure. Facile, ils ont des grosses rustines. Ils sont rapides.

On repart pour un tour, il faut que ça tiennes encore deux jours…

L’arrivée sur Bogota ce samedi se fait beaucoup mieux que la première fois en semaine. Heure correcte. Au top. Je rendrai la voiture lundi matin, sans aucun accrochage, bravo!

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